enfant_maladeC’est un sujet délicat et douloureux, que de traiter des enfants malades. Voir souffrir son enfant, sans pouvoir rien faire, c’est une grande épreuve que les parents vivent avec beaucoup de douleur, et que ne peuvent réellement comprendre que ceux qui ont vécu cette même épreuve.

En aucun cas, il s’agit de blesser des parents souffrants, et les quelques indications que nous donnerons, sont celles que l’expérience de cette même épreuve nous donne chaque jour.

Tout d’abord, nous devons accepter cette croix, l’embrasser, de la même manière que Notre Sauveur l’a aimé…et pour cela, pauvres humains que nous sommes, il faut beaucoup de Foi, beaucoup d’amour, et beaucoup de courage. C’est un grand pas qui peut demander beaucoup de temps et de prières. Puis, nous devons l’accepter à chaque nouvelle étape de la maladie, à chaque fois que la grande souffrance de notre petit nous bouleversera le cœur. Essayons de ne pas rapporter sans cesse nos peines à cette épreuve et d’en faire une obsession, qui peut paraître bien légitime. Pensons à l’offrir, et quel mérite nous apportera cette épreuve si nous la vivons chrétiennement ! Pensons souvent à notre Mère qui a vu souffrir son Fils et son Dieu, innocent, sur une croix, dans la nudité, la haine et la violence la plus absolue, trahi par ses plus fidèles amis, et demandons-lui d’avoir pitié de notre faiblesse. Si nous acceptons cette épreuve, notre jeune enfant l’acceptera aussi et souvent l’acceptera avec beaucoup plus de simplicité, avec cœur et allant naturel. Pour les plus grands, la tâche est certainement plus délicate, mais avec la grâce de Dieu, elle se résoudra.

N’oublions pas, que le Sainte Vierge a beaucoup de compassion pour les enfants malades, elle, qui a eu un Fils souffrant et mourant. Elle les aime avec une attention toute spéciale, puisqu’ils sont d’autant plus faibles et fragiles. Pensons à les confier, que ce soit à Lourdes, à chaque sanctuaire marial, non seulement pour demander leur guérison, mais aussi et surtout les grâces dont ils auront besoin, et pour les offrir en immolation à leur Mère du Ciel.

Nos petits enfants doivent apprendre lors de leurs souffrances et de leurs peines, à les offrir au Bon Dieu, par une courte prière : « Jésus, je Vous offre mes douleurs, ma peine ; c’est pour Vous Jésus ; Jésus je Vous aide à porter Votre Croix. » Quels mérites, ils tireront de leurs petites prières, et de leur offrande pure, lorsque les yeux pleins de larmes et les traits tirés, ils savent s’offrir : quelle beauté que la grâce dans ces petites âmes bénies entre toutes.

Sachons réconforter cette douleur qui est parfois bien lourde, par quelques paroles réconfortantes : le Bon Dieu aime particulièrement les hommes auxquels il confie la lourde tâche de porter sa croix, et encore plus les petits enfants : c’est une grande preuve d’amour aussi douloureuse que porteuse de grâces.

Remercions le Ciel, de notre Foi sans qui ces épreuves sembleraient injustes et trop lourdes. Pauvres mamans, qui sans foi se révoltent et haïssent cette épreuve…et nous serions semblables à elles, si le Bon Dieu ne nous avait donné gratuitement la Foi.

Plus concrètement, la maladie d’enfants engendre des tas de complications : la fatigue des nuits écourtées ou blanches, l’agacement de l’enfant qui, excédé par ses douleurs enchaîne caprices et pleurs interminables, les temps de trajets et de rendez-vous : sachons nous faire aider par les associations d’aide à domicile (ADMR ou autres) qui peuvent intervenir pour nous donner quelques heures de ménage, de repassage ou de garde des petits à l’occasion des rendez-vous. Sachons laisser nos vitres sales, pour un petit temps de repos ou de détente car nos nerfs peuvent lâcher !

Et pour nos petits enfants chéris, sachons avec prudence, lâcher du leste dans les exigences lorsque leur état les excède et les rend incapables à de grands efforts, et reprendre les exigences lorsqu’il y a du mieux. Quelle tâche difficile que de compatir sans les gâter, car si leur petit corps est malade, leur âme est en bonne santé, ne l’abîmons pas. Couvrons-les de tendresse mais tout de même de fermeté, pour ne pas les rendre capricieux. N’oublions pas nos autres enfants, qui dans leur amour fraternel, comprennent parfaitement que Maman s’affaire au petit malade, et demande parfois plus d’aide aux grands. Cependant, le petit malade doit apprendre aussi à ne pas être toujours l’unique objet de tendresse de Maman !

Sachons garder le sourire, pour qu’ils ne perdent pas la joie même si parfois il nous en coûte.

Et prions Dieu, afin que nos petits enfants soient par leur modèle de joie, de pureté et de résignation, des apôtres  du Christ près des médecins, des infirmiers et des soignants, et près de petits enfants souffrants comme eux !

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