Rome, capitale de la chrétienté pendant vingt siècles, devenue capitale de la licence et de la dépravation. Comme bien des capitales, elle a sa GayPride, ses drapeaux arc-en-ciel, son lobby Lgbtqi ayant pignon sur rue. Depuis le 16 septembre dernier, elle a son premier couple d’invertis “mariés” civilement à la Mairie de Rome par le nouveau maire, Virginia Raggi, du parti 5 Stelle, dont on voit là toute la soumission à l’homosexuellement correct.

A François et Luca, les deux protagonistes de cette singerie matrimoniale, un évêque a tenu à leur adressé ses compliments. Pas n’importe qui : l’évêque de Palestrina, Domenico Sigalini, qui a aussi la charge de secrétaire de la Commission épiscopale pour les Migrations de la CEI (Commission épiscopale italienne). Comme quoi destruction de l’identité naturelle et de l’identité nationale vont souvent de paire.

“J’adresse mes compliments à ces jeunes et je leur souhaite beaucoup de bonheur. Que deux amis qui se veulent du bien aient les mêmes droits que n’importe quel autre couple ne rentre pas en discussion.”

Oh ! Que cela est gentiment dit : “Que deux amis qui se veulent du bien…” On se croirait dans un conte de fées !

Petit hic dans ces félicitations, scandaleuses dans la bouche d’un évêque qui soutient ainsi le péché contre-nature de façon publique. Il n’ose, cependant, pas encore ?, définir ce charmant petit couple qui fait peur à voir, de famille. Quand même ! Il sait où sont les limites, en vigueur pour l’instant dans l’église conciliaire, dans l’acceptation des unions homosexuelles. On les bénies, on les aime, on les encense, on les reconnaît comme des couples normaux mais pas encore comme une famille… Pas encore…

“Cependant leur vie ne pourra pas être celle définie comme une famille. Il ne s’agit pas de discrimination ou de mépriser le choix de deux personnes qui se veulent du bien. Ce nouveau couple peut même vivre bien mais en sachant qu’il s’agit d’une vie avec des difficultés. Ce couple n’a pas besoin d’illusions. A François et Luca, donc, je leur dis de vivre leur amour en en faisant un don aux autres.”

Oh, là-aussi, que c’est joliment dit et exprimé. Pas de discrimination, pas de mépris, vous n’êtes pas une famille, il en semble si désolé l’évêque de Palestrina, mais vous avez tellement d’Aaaaaaaaaamour à offrir aux autres…

Que tout ce charabia est scandaleux. Rappelons à cet ecclésiastique moderniste, ferment admirateur de Medjugorje et du pape François dont il imite le discours sociétal et immigrationniste, que l’homosexualité pratiquée est un péché qui crie vengeance contre Dieu, que les unions homosexuelles ne doivent pas être encouragées, encore moins données en exemple, qu’elles ne peuvent avoir aucune reconnaissance juridique et que l’on ne peut pas parler “d’amour” pour cette perversion sexuelle.

A voir l’avancée si rapide de l’acceptation des couples homosexuels par les évêques conciliaires, nous répétons la question : à quand des “mariages d’invertis” célébrés dans l’église ?

Francesca de Villasmundo

http://roma.corriere.it/notizie/cronaca/16_settembre_17/domenico-sinigalini-auguri-ragazzi-ma-non-famiglia-df770712-7cfd-11e6-a681-74fa8db9d638.shtml

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