A 50 jours de l’élection présidentielle, Hollande a convoqué à l’Elysée un conseil de chercheurs experts dans la lutte contre le Front national pour faire barrage à la volonté du peuple.

“François Hollande a convié à déjeuner cinq chercheurs spécialistes du Front national. Autour de la table, il y avait les politistes Nonna Mayer (grande figure de Sciences Po, dont les enquêtes de terrain font autorité depuis trente ans) et Alexandre Dézé, les historiens Olivier Dard et Nicolas Lebourg et le philosophe Jean-Claude Monod.” apprend-on dans l’Obs.

“Le chef de l’Etat leur a demandé si le FN pouvait l’emporter et comment s’y opposer.”

“Le futur ex-chef de l’État prépare-t-il une ultime intervention entre les deux tours pour mettre en garde les Français ?” Poursuit l’Obs.

Eric Aeschimann, auteur de ce scoop, a au moins le mérite de la franchise: cette “ultime” manœuvre de l’Elysée pour faire barrage à la démocratie signifie clairement qu’il ne s’agit pas de la première ainsi que nos analyses précédentes le démontrent. 

Une Justice aux ordres 

Suite à ce “conseil des experts dans la lutte contre le Front national” tenu à l’Elysée, comme par le plus grand des hasards, Marine Le Pen a été convoquée vendredi dernier, par la “Justice” aux ordres, bien qu’elle ait déjà auparavant rejeté une première convocation étant couverte par son immunité parlementaire européenne. Une manœuvre pour tenter de discréditer Marine Le Pen et la faire décrocher de sa place de favorite des électeurs.

Les manœuvres les plus abjectes pour faire barrage à la volonté populaire, sont désormais dévoilées sans honte,  sans qu’aucune autorité ne les arrêtent, car l’État profond est complice, de la Gauche en passant par les cadres UDI et Républicains soucieux de conserver leur gamelle et qui préfèreront toujours voir un suppôt de la haute finance à l’Elysée plutôt qu’une patriote.

“Cachez ce sein que je ne saurais voir”

Par un effet de la tartufferie du Parlement européen, Marine Le Pen a été relevée de son immunité parlementaire jeudi dernier, mais seulement pour avoir divulgué ce que les Tartuffes ne sauraient montrer. En effet, Marine Le Pen avait osé publier, en 2015, les images de la barbarie des complices islamistes du pouvoir socialiste, que le peuple ne devait pas voir. Le Parlement européen en levant l’immunité parlementaire de Marine Le Pen au profit des Juges de Nanterre, a ainsi signé à son tour sa complaisance en faveur de la barbarie islamique.

En France : “neuf personnes possèdent 80% des médias 

«Les médias aujourd’hui en France sont sous le contrôle d’une oligarchie : neuf personnes possèdent 80% des médias.» L’information “mainstream” a été verrouillée depuis l’Elysée et Bercy, par le duo Hollande/Macron, et c’est le porte-parole  de Jean-Luc Mélenchon qui l’affirme. Malheureusement pour le Système médiatico-judiciaire, la levée d’immunité parlementaire européenne de Marine Le Pen ne concerne pas la convocation pour les prétendues affaires d’emplois fictifs. Il faudrait donc une autre procédure qui brûlerait les étapes pour une autre levée d’immunité parlementaire européenne prise avant les échéances présidentielles, levée d’immunité qui n’aurait pas davantage de succès auprès des électeurs. Mais, levée ou non, les tambours de la grosse presse couchée vont battre à fond pour tenter d’ébranler le corps électoral en ôtant à la candidate sa présomption d’innocence, comme ils le font contre François Fillon qui a eu le tort de mentionner les racines chrétiennes de la France. Des roulements de tambours qui rappellent ceux de la Terreur révolutionnaire, mais qui risquent d’avoir un effet comparable à ceux qui diffamaient à longueur de temps Donald Trump durant sa campagne présidentielle.

Des sondages qui ne parviennent pas à casser la voix du peuple

Pourquoi François Hollande est-il si inquiet de voir Marine Le Pen prendre sa place à l’Elysée ? Pourtant hier toute la journée les “experts” de BFMacronTV & Cie, n’ont cessé de présenter un sondage miraculeux qui relèguerait Marine Le Pen au second rang derrière Macron, au premier comme au second tour. Dans ce cas on se demande bien pourquoi le potentat de l’Elysée convie un conseil d’urgence pour lui faire barrage. C’est dans les Echos d’hier qu’on peut trouver une explication:

La pression judiciaire qui s’accentue autour de Marine le Pen n’y change rien. La présidente du Front national caracole toujours en tête du baromètre Elabe. « Ancrée à de très hauts niveaux », selon Yves-Marie Cann, le directeur des études politiques de l’institut de Elabe. Elle y est créditée de 27% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, soit le même score qu’il y a un mois.

A sept semaines à peine du scrutin, sa qualification au second tour apparaît plus que probable. Elle a 3 points d’avance sur Emmanuel Macron, 8 points sur François Fillon. Et son électorat est particulièrement mobilisé : 80% des Français qui disent aujourd’hui vouloir voter pour elle affirment être « sûrs de leur choix ». Aucun autre candidat ne fait aussi bien. Elle rassemble sur son nom plus de quatre ouvriers sur dix (42%). Les Echos

Tandis que François Fillon reste stable à 20%, Macron qui continue de bénéficier de la propagande du Système médiatico-judiciaire, “n’est toujours pas en tête au premier tour, comme il rêve de l’être”, commentent Les Echos. S’il est crédité de 62% des voix au second tour, son électorat reste volatile: “53% d’entre eux se disent « sûrs de leur choix »”, contre 80% pour Marine Le Pen. Le socle de l’héritier du Système Hollande ne se solidifie donc pas par rapport au précédent sondage Elabe. 

Voir aussi: 

emiliedefresne@medias-presse.info

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