Le département de Mayotte (ensemble de plusieurs îles) fait partie de l’archipel des Comores,  lui-même situé dans l’océan Indien. En 2017, la population de Mayotte comptait 256 518 habitants répartie sur 376 km2. Soit la plus forte densité de population de la France d’outre-mer, avec 682 hab/km2 en 2017, ceci en dépit d’une très forte immigration vers la métropole. C’est dire que les étrangers à peine rentrés à Mayotte et naturalisés en ressortent aussitôt en direction de la France métropolitaine où ils s’installent en toute légalité. En 2012 il n’y avait que 565 hab/km2, ce qui est le reflet d’une forte hausse de la population due en grande partie à l’immigration musulmane des Comores indépendants. Ce qui fait de Mayotte la porte ouverte pour les musulmans de cette région vers la France métropolitaine. Marine Le Pen dénonce les ronds-de-jambe que les autorités françaises déploient sans relâche en direction des Comores envahissantes et qui revendiquent néanmoins Mayotte comme territoire comorien, avec toutes les aides que ces ronds-de-jambe impliquent …

Photo d’en-tête: Exemple de “décasage” à Mamoudzou (Mayotte), où des clandestins ont été expulsés des cases qu’ils occupaient illégalement  par les habitants Mahorais.

Dernières joyeusetés de la vie à Mayotte: La gendarmerie de Mayotte va désormais embarquer des militaires à bord des cars scolaires, un nouveau dispositif de sécurisation lié aux caillassages de bus des dernières semaines, ce dispositif pourra être complété par une escorte (un véhicule de gendarmerie) . Source

Mayotte, 101e département français depuis mars 2011, est littéralement submergé par l’immigration clandestine. [Le département est largement musulman sunnite de religion, tout comme l’immigration comorienne. ndlr] Une situation qui passe sous les radars, puisque cette immigration n’est pas prise en compte dans le décompte nationalpointe Mayotte 1ère.

Les chiffres de l’Insee sont éloquents. En 2015, 41% des adultes étaient de nationalité étrangère sur cette petite île française de 230.000 habitants, située à l’ouest de Madagascar. [ + 30 000 habitants en 2017 ndlr] Un record absolu qui place Mayotte devant la Guyane. Cette proportion est particulièrement importante parmi les 25-34 ans, où les étrangers représentaient 52% de la population. Et parmi ces étrangers, la moitié étaient des migrants illégaux. Ils viennent pour l’essentiel des Comores, un archipel dont est issu Mayotte, et qui n’a jamais reconnu le rattachement de l’île à la France. [ Comme le rappelle Marine Le Pen ci-dessus]

Les comoriennes viennent accoucher en France à Mayotte pour obtenir la nationalité …

De nombreuses femmes enceintes tentent la traversée dans l’espoir que leur enfant naisse français. À Mamoudzou, la plus grande ville de Mayotte qui concentre l’ensemble des structures administratives et politiques, la maternité est totalement saturée. Elle prend en charge 12.000 naissances par an, un record pour l’Europe. Or, les deux tiers des mères de ces enfants sont en situation irrégulière. En 2015, la préfecture de Mayotte a effectué près de 19.000 reconduites à la frontière, et intercepté près de 9900 passagers de kwassas (barques).

Pendant ce temps de nombreuses maternités sont supprimées en métropole pour les Français qui, eux, cotisent pourtant à la Sécurité-sociale… Certaines zones en France métropolitaines sont maintenant à plus de 100 km de la première maternité…   Selon un rapport de la Cour des comptes de 2015, plus des deux-tiers des maternités ont fermé en France au cours des 40 dernières années. 

Pour en revenir à Mayotte, Parallèlement, le solde migratoire est négatif sur l’île. En effet, la moitié des jeunes nés à Mayotte émigrent vers la métropole et, dans une moindre mesure, vers la Réunion. Un mouvement qui «contribue également à transformer et recomposer la population de Mayotte», explique l’Insee dans son rapport de mars 2017.

La situation génère des tensions intercommunautaires sur l’île. L’ampleur de l’immigration clandestine exaspère les Mahorais. Entre décembre 2015 et juin 2016, ils ont multiplié les «décasages», raids au cours desquels ils chassent les migrants de leurs logis. Les manifestants accusent les Comoriens de vols, de violences, et d’être responsables de la saturation des écoles et des hôpitaux de l’île.

Cette série de débordements, accompagnée la même année d’une gréve générale contre la vie chère, la pauvreté et le chômage de masse (19%), a poussé le gouvernement français à débloquer un plan d’urgence pour le 101e département français. Sur le volet sécuritaire, il s’est traduit par le renforcement des brigades nautiques, le recrutement de quinze policiers de proximité, l’envoi de plus de 160 policiers et gendarmes sur l’île et la création d’une antenne du GIGN composée de 30 militaires. (…)Figaro

Ces effectifs de sécurité ont encore été renforcés cette année à Mayotte, partout des zones de non-droits, outre-mer comme en métropole,  dues à la politique d’accueil des réfugiés en France coûtent des sommes astronomiques aux contribuables avec renforts d’effectifs et mobilisation des forces de l’ordre.  Aux frais de sécurisation il convient encore d’ajouter les frais d’hospitalisation, de scolarité, d’hébergement, de prison, d’animation et agencements des “quartiers”, structures sportives, aides sociales, (etc.) sans que ces dispositifs ne parviennent à enrayer la violence tandis que l’immigration clandestine est galopante et non réprimée.

 

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