Médias Presse Info a assisté ce samedi matin Boulevard Port-Royal à la véritable rafle par la police de la manifestation pro-vie de SOS Tout-Petits.  

Un étudiant également présent témoigne:

“Avec plusieurs amis, tous étudiants, nous avions projeté depuis une semaine environ de nous rendre à la manifestation SOS Tout Petits ce samedi à 10h30 afin d’apporter notre soutien au Docteur Dor et de manifester l’admiration et l’intérêt que notre génération prenait à son engagement. La lutte pour la Vie et contre le génocide de l’avortement n’est pas un combat réservé au 3e âge ! il nous concerne aussi !

Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été frappés par l’importance du déploiement des forces de police. J’ai entendu des gens se dire entre eux que c’était sans doute à cause des manifestations contre l’écotaxe… On  a cherché les bonnets rouges et les gros bras mais on n’a vu que des chapeaux en fourrure et une dizaine de petites dames adorables ressemblant à miss Marple, qui nous ont accueillis avec de grands sourires heureux: “enfin des jeunes, c’est tellement gentil d’être venu !” . Le docteur Dor était là bien sûr, face à une caméra, bon pied, bon oeil, ainsi que quelques autres personnes .

En tout nous n’étions pas plus d’une quarantaine de manifestants. Deux policiers se sont alors approchés de mon ami et de moi-même et nous ont demandé de bien vouloir nous éloigner des manifestants, pensant que nous n’en faisions pas partie. Ils furent très surpris de notre réponse : “évidemment, on est là pour manifester contre l’avortement et réciter le chapelet !”. Ils nous informèrent alors que la manifestation était interdite et que, de par une loi (introuvable et pour cause), on ne pouvait manifester contre cette loi mortifère. Surprise de notre part et protestation véhémente: “c’est la première fois” “eh oui, il faut une première à tout ! partez, c’est la loi et nous savons que vous respectez la loi ” ajouta-t-il en nous tournant le dos, non sans que la réplique claque de notre part: “on respecte la loi tant qu’elle respecte les principes et la loi naturelle !”

Le cercle se resserrait de plus en plus, nous étions pressés par les policiers nous encerclant. Le panier à salade nous attendait bien sagement le long du trottoir. A ce moment, une madame policier enrubannée de notre drapeau national et armé d’un mégaphone bloqué sur le niveau max, nous enjoignit de nous disperser dans les secondes qui suivaient. Certains sortirent, d’autres non. Nous sommes sortis, furieux, un policier nous ayant assuré (entre autres sornettes) que nous encourions des poursuites judiciaires… Et nous avons assisté, la rage au coeur,  à l’interpellation de nos aînés, le docteur Dor en tête, bousculés par les “forces de l’ordre” jamais menacé mais “héroïquement” enfin rétabli…

Quant à nous, il nous était strictement interdit de rester sur ce bout de trottoir, les policiers n’eurent de cesse de nous repousser violemment le plus loin qu’ils purent. Nous, pas les autres passants…

Plusieurs jeunes sont alors aller réciter le chapelet dans une église voisine

Il était 10 h 55.

Les forces de police purent enfin aller prendre un repos bien mérité, bien entendu plus aucun acte de délinquance ne fut à déplorer ce jour là à Paris…”.

Médias-Presse-Info remercie ce jeune étudiant pour son témoignage et l’assure de son soutien dans le combat pour la Vie.

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