mein kampf lectrice

Mein Kampf, le célèbre livre d’Adolf Hitler, entrera dans le domaine public le 1er janvier 2016. Jusque là, c’est le Land de Bavière qui détenait les droits d’auteur.

A l’approche de cette date, certains, en Allemagne, aimeraient que la réédition de ce livre soit tout simplement interdite. Voilà qui est complètement illusoire. D’ores et déjà, Mein Kampf se vend en d’innombrables traductions à travers le monde sans qu’aucun contrôle sur sa diffusion ne soit possible.

Un échantillon des différentes versions de Mein Kampf disponibles à travers le monde

C’est en Europe que la réédition de ce livre reste un sujet sensible. Pourtant, il y a quelques années à peine, Mein Kampf pouvait tranquillement être commandé auprès de la FNAC et était simplement accompagné d’une notice d’avertissement. C’est fort récemment que la police de la pensée a voulu restreindre la possibilité de lire un ouvrage pourtant nécessaire à bien des historiens travaillant sur cette période mortifère de l’Histoire.  

Mein Kampf autrefois vendu en Angleterre au profit... de la Croix-Rouge britannique !
Mein Kampf autrefois vendu en Angleterre au profit… de la Croix-Rouge britannique !

Ailleurs dans le monde, ce livre se trouve très aisément et se classe d’ailleurs régulièrement parmi les meilleures ventes dans de nombreux pays. Même aux Etats-Unis, Mein Kampf figure fréquemment au top des meilleures ventes des sites de vente en ligne de livres politiques ou d’Histoire. Et on ne parle même pas des versions numériques téléchargeables sur le net.

Au Bengladesh, un vendeur de rue propose Mein Kampf à la criée !
Au Bangladesh, un vendeur de rue propose Mein Kampf à la criée !

 

La volonté d’interdire ce livre se heurte à trois obstacles majeurs.

Le premier est qu’une législation allemande d’interdiction ne pèserait pas lourd sur sa diffusion ininterrompue sur les autres continents ou à partir de ceux-ci.

Le second est technique. A l’heure d’internet, c’est un leurre de parvenir à empêcher la circulation d’un texte.

Le troisième repose sur une interprétation erronée de la liberté d’expression. Depuis que le libéralisme a imposé l’idée que tout se vaut, Bien et Mal, vérité et mensonge, vertu et vice, beauté et laideur, la censure n’est plus, aux yeux de l’opinion publique, que l’apanage d’un régime totalitaire. Les pires blasphèmes sont protégés par des lois libertaires. Dès lors, comment véritablement réussir à interdire ce qui insulte des hommes quand on autorise ce qui insulte Dieu ?

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