L’Église du Mexique, qui suit en cela l’exemple de la hiérarchie conciliaire européenne, sous couvert d’humanitarisme et d’altruisme, est devenue, entre les mains des idéologues droits-de-l-hommistes, un instrument docile de propagande en faveur de l’immigration, du déplacement des peuples, de la mondialisation et de la disparition des nations. Tout est bon chez elle pour encourager et soutenir « les migrants ». Déformant le message d’amour du Christ, les clercs mexicains, tout à l’imitation du pape argentin Jorge Maria Bergoglio fervent ami de tous les migrants sans distinction, promeuvent un pseudo-christianisme dévoyé, centré sur l’homme nomade et ses aspirations individuelles, sacralisant le « migrant », l’auto-sanctifiant d’avance.

L’Agence SIR, très politiquement correcte, fait la recension enthousiaste de la dernière folie immigrophile lancée par l’évêque de Tijuana :

« L’archidiocèse de Tijuana qui se trouve à la frontière entre le Mexique et les États-Unis a fait sentir sa compassion envers les migrants au moment où du côté des Américains est confirmée la volonté de réaliser des murs. La traditionnelle Marche pour la Vie promue par les églises locales a voulu cette année être aussi et surtout une marche pour les migrants, débutée avec une prière devant le mur frontalier qui à Tijuana existe déjà depuis des années.

Sur le mur l’archevêque de Tijuana, Mgr Francisco Moreno Barrón, a voulu insérer les symboles de la Croix et de la couronne d’épines : « un geste qui parle tout seul, a-t-il dit. « Nous voulons être présents pour tous nos frères migrants, a expliqué Mgr Barrón, et pas uniquement pour ceux qui passent cette frontière. Toute la communauté humaine est une seule famille, sortie des mains de Dieu par amour. Nous sommes appelés à vivre dans l’amour comme une seule famille. Malheureusement à cause de l’égoïsme qui est présent dans le monde et dans les âmes humaines des murs se sont dressés, murs qui prétendent nous divisés, mettre de la distance et parfois nous mettre contre », quand nous aurions besoin « de ponts qui aident à construire la fraternité, pour pouvoir vivre en paix et réaliser le rêve de Dieu pour ses enfants, qu’ils vivent unis dans l’amour. » « Nous sommes conscients, a poursuivi l’archevêque, que nous sommes un archidiocèse « migrant ». C’est symboliquement très important d’être ici devant le mur. Nous demandons à Dieu de protéger nos frères migrants. » (Traduction de Francesca de Villasmundo)

L’Église post-vatican II a pris le parti du Migrant, de l’Autre, du lointain prochain, elle prêche une nouvelle religion, celle du saint migrant venu sauver le monde dans la perspective de favoriser «l’édification d’un monde réconcilié » proclamait Jean Paul II, « préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu » expliquait son successeur Benoît XVI, et de donner naissance ainsi au rêve idéaliste globaliste du pape François qui consiste en « une nouvelle humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie une terre étrangère.”

Cette religion immigrationniste post-conciliaire s’oppose à l’enseignement traditionnel de l’Église catholique, qui approuve l’amour de la Patrie. Pie XII affirmait dans Summi pontificatus de 1939, et il est bon de le rappeler que  : 

« L’Église du Christ, fidèle dépositaire de la divine sagesse éducatrice, ne peut penser ni ne pense à attaquer ou à mésestimer les caractéristiques particulières que chaque peuple, avec une piété jalouse et une compréhensible fierté, conserve et considère comme un précieux patrimoine. Son but est l’unité surnaturelle dans l’amour universel senti et pratiqué, et non l’uniformité exclusivement extérieure, superficielle et par là débilitante. (…) Et il n’est pas à craindre que la conscience de la fraternité universelle, inculquée par la doctrine chrétienne, et le sentiment qu’elle inspire, soient en opposition avec l’amour que chacun porte aux traditions et aux gloires de sa propre patrie, et empêchent d’en promouvoir la prospérité et les intérêts légitimes; car cette même doctrine enseigne que dans l’exercice de la charité il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux.

Le Cardinal Feltin, le 20 avril 1956, remettait les pendules à l’heure catholique concernant l’expression « fraternité universelle » dont les immigrationnistes chrétiens se servent abusivement pour instaurer leur monde inhumain sans frontières ni nations :

“L’Église qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l’interprétation erronée qu’on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l’humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence.”

Quant au grand et saint pape Pie X, mort tout au début de la Première Guerre, il déclarait fermement :

“Si le catholicisme était ennemi de la patrie, il ne serait pas une religion divine.”

Par sa haine des nations et des mesures nécessaires pour les protéger de la dissolution et de l’anéantissement dans un grand tout planétaire uniforme et débilitant multi-ethnique, multi-culturel, multi-religieux, la religion de la sacro-sainte immigration enseignée par cette néo-Eglise conciliaire n’est pas divine  !

Francesca de Villasmundo

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