La frontière espagnole ne nous amène pas encore les hordes de migrants, musulmans pour la plupart, que connaît la frontière italienne. La raison en est simple : les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila, en Afrique du Nord, résistent opiniâtrement à l’invasion des Africains qui tentent de les submerger. Ces territoires de l’Europe en Afrique sont sous la pression quotidienne de ces miséreux qui exigent leur part de l’Europe. Depuis 2016, le mouvement s’est encore accéléré et augure mal pour 2017.

Plus de 50 gardes-frontières marocains et espagnols ont été blessés, dimanche, en tentant de défendre une clôture-frontière de l’enclave espagnole de Ceuta, en Afrique du Nord, contre l’assaut d’un millier de migrants africains.
Deux migrants ont réussi à atteindre le sol espagnol. Blessés en tentant d’escalader la clôture de six mètres de haut, ils ont été emmenés à l’hôpital par la police espagnole. Cent autres migrants avaient escaladé la clôture, mais les forces de l’ordre espagnoles avaient réussi à les repousser.

Le mois dernier, plus de 400 migrants avaient réussi à franchir la clôture de Ceuta, à l’occasion d’un des plus grands assauts de ces dernières années. Des centaines de migrants africains subsahariens, qui vivent illégalement au Maroc et lui posent un problème de sécurité redoutable, tentent, chaque année, d’entrer à Ceuta et Melilla, les deux enclaves espagnoles en Afrique du Nord, dans l’espoir d’arriver en Europe.

La plupart des migrants qui tentent de traverser sont interceptés et retournés au Maroc. Ceux qui sont interceptés sur les clôtures sont, soit rapatriés vers le Maroc, soit relâchés. Des milliers d’autres tentent d’atteindre l’Europe en traversant la mer Méditerranée, souvent dans de petites embarcations trop fragiles pour affronter la haute mer. Dimanche également, un navire du service de sauvetage maritime espagnol avait dû secourir 52 migrants qui tentaient d’atteindre la cote sud de l’Espagne dans un de ces trop frêles esquifs.

Ces vagues de migrants, deviennent de plus en plus agressifs dans leur volonté d’investir l’Europe. Décidément, leur action, qui demande la force et la vigueur d’hommes jeunes, ressemble autant à celle d’une armée en marche qu’à l’exode de désespérés fuyant leurs pays ravagés dont nous abreuvent les ONG et les instances dirigeantes de l’Europe. Les appels au Djihad en provenance de l’État Islamique, qui prêchent ce type d’invasion sur l’Europe, confirment de plus en plus cette sombre intuition.

Source : The Associated Press

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