Paix, miséricorde, migrants, dialogue,…, dialogue, migrants, paix, miséricorde,… le pape François reprend toujours les mêmes thèmes et recommence ! Ce sont des leitmotivs qui reviennent sans cesse, qu’il rabâche à longueur de discours, selon une trame bien rodée, comme si la pauvre humanité n’était pas encore assez décérébré et réduite en soumission à l’idéologie humanitariste et maçonnique dominante, furie sortie des antres des loges ou des officines mondialistes, pour le plus grand malheur des hommes et du monde catholique qui y perd le peu de latin qui lui reste !

Ce matin, lundi 11 janvier 2016, le pape François a reçu dans la salle Regia du Vatican, le Corps diplomatique pour le traditionnel échange de vœux de début d’année. Et les a soumis à une resucée sur la Miséricorde, les migrants, les réfugiés, les victimes de guerres, le dialogue inter-religieux comme seul moyen d’instaurer la paix dans le monde, sur la nécessité d’un engagement mondial pour faire face aux défis futurs, d’une Europe qui ne doit “pas perdre les valeurs et les principes d’humanité, de respect pour la dignité de toute personne, de subsidiarité et de solidarité réciproque,” etc.

Pour défendre l’ouverture toujours plus grande des portes européennes aux vagues migratoires, le pape François s’appuie sur “toute la Bible nous raconte l’histoire d’une humanité en chemin, parce que le fait d’être en mouvement est connaturel à l’homme”,  et demande à l’humanité de ne pas se laisser gagner “par cette attitude d’indifférence envers le prochain, qui pousse à se désintéresser de l’humanité des autres et finit par rendre les personnes craintives et cyniques.”

Mais c’est aussi dans le premier Sommet Humanitaire Mondial qui se tiendra du 23 au 24 mai 2016 à Istanbul et qui réunira, sous l’instigation de l’ONU, “gouvernements, organisations humanitaires, personnes touchées par les crises humanitaires et nouveaux partenaires, y compris le secteur privé, pour proposer des solutions aux défis les plus pressants et définir un programme pour l’action humanitaire dans le futur.” que Bergoglio met sa confiance pour trouver “une volonté politique” commune.  C’est le même processus de globalisation politique des problèmes mondiaux et donc de mise en place d’une gouvernance mondiale auquel il avait déjà fait allusion dans son encyclique écologique Laudato Si pour “sauver la maison commune”, mise en danger par le nouveau danger mondial qu’est le soi-disant réchauffement climatique, que prône le pape François.

Cependant c’est surtout à l’Europe, et donc aux représentants de ces anciennes puissances occidentales, que François s’adresse en lui demandant particulièrement de ne pas oublier ses valeurs. Il faut dire que les récents événements violents dans le nord de l’Europe, causes d’un vrai effroi et sincère émoi et d’un certain réveil des peuples qui demandent la fermeture des frontières et l’arrêt de l’invasion, met à mal l’idéologie immigrationniste et les illusions pérennes de tout ce beau monde de la bien-pensance. Pour le pape “les débarquements massifs sur les côtes du vieux continent semblent faire vaciller le système d’accueil”, l’Europe doit rester “un phare d’humanité auquel se référer” et continue-t-il “Je souhaite donc rappeler ma conviction que l’Europe, aidée par son grand patrimoine culturel et religieux, a les instruments pour défendre la centralité de la personne humaine et pour trouver le juste équilibre entre le double devoir moral de protéger les droits de ses propres citoyens, et celui de garantir l’assistance et l’accueil des migrants.”   En un mot, les portes doivent rester grandes ouvertes au nom des droits de l’homme et d’une déformation historique qui veut que les nations européennes ont toujours favorisé l’immigration sur leur sol !

Et pour peut-être mieux culpabiliser les gouvernements des pays où les frontières en été fermées ou des murs érigés, le pape a exprimé “une reconnaissance particulière envers l’Italie” en espérant “que le traditionnel sens de l’hospitalité et de la solidarité qui distingue le peuple italien ne s’affaiblisse pas par les inévitables difficultés du moment, mais, à la lumière de sa tradition multimillénaire qu’il soit capable d’accueillir et d’intégrer l’apport social, économique et culturel que les migrants peuvent offrir.”  En fait, les violences à Cologne et ailleurs par des bandes de migrants de plus de 1000 personnes, juste des difficultés ? Belle façon de travestir la vérité si terrible soit-elle !

Une réalité est cependant difficile à occulter, tout Souverain Pontife qu’il soit : c’est l’insécurité patente liée aux terrorisme au nom de la religion (le mot Islam n’étant jamais prononcé) et connectée à ces migrations. Parce qu’il n’est pas à une contradiction près ni à une confusion près, François se permet d’évoquer “L’extrémisme et le fondamentalisme trouvent un terrain fertile, non seulement dans une instrumentalisation de la religion à des fins de pouvoir, mais aussi dans le vide d’idéaux et dans la perte d’identité – aussi religieuse – que connaît dramatiquement l’Occident. D’un tel vide naît la peur qui pousse à voir l’autre comme un danger et un ennemi, à se refermer sur soi-même en se retranchant sur des positions préconçues.”

Mais qui favorise la perte d’identité, même religieuse, le manque d’idéal, si ce n’est entre autres lui, le pape Bergoglio, praticien de l’indifférentisme et du relativisme religieux ? Et, à l’écouter ou le lire, on dirait que pour lui c’est l’Europe qui est le terreau du fondamentalisme et de l’extrémisme, c’est l’Europe qui est coupable de faire naître en son sein des terroristes : le manque d’amour des Européens envers les étrangers est à la racine de toutes ces violences  !

La solution est donc dans culture de l’accueil plus efficace qui favorisera la paix : “L’accueil peut être donc une occasion propice pour une nouvelle compréhension et ouverture d’horizon.” Bien entendu, le dialogue inter-religieux et l’œcuménisme sont aussi des moyens pour favoriser une meilleure intégration des immigrés. Cela fait 50 ans que ça dure sans succès, le monde va de plus en plus mal, les dangers sont toujours plus menaçants, l’apostasie est partout dans l’Église mais François tient semble-t-il chèrement à ses illusions…

Plus que des illusions, c’est un monde uniforme, un peuple mondial sous gouvernance mondial dans lequel auront disparu, dans un melting-pot global, les nations,  la diversité des peuples, les identités culturelles et ethniques, les civilisations humaines, que défend, au nom de la paix mondiale, le pape François dans son discours : “Il est connu, en effet, que les migrations constitueront un élément fondamental de l’avenir du monde, plus qu’elles ne l’ont fait jusqu’à présent, et que les réponses pourront être seulement le fruit d’un travail commun, qui soit respectueux de la dignité humaine et des droits des personnes(…), voyant l’humanité comme une seule famille et les hommes comme des frères, dans le respect des différences réciproques et des convictions de conscience.” 

Et François de promettre : “Dans ce cadre, le Saint Siège renouvelle son engagement dans le domaine œcuménique et interreligieux pour instaurer un dialogue sincère et loyal qui, valorisant la particularité et l’identité propre à chacun, favorise une cohabitation harmonieuse entre toutes les composantes sociales.”

Sur la dépouille agonisante des peuples européens et de la civilisation chrétienne, c’est le rêve humanitariste et mondialiste des francs-maçons qui est en passe de se réaliser avec l’aide du Saint-Siège promise par le pape François !

Francesca de Villasmundo

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