Après avoir participé, du moins le croit-on, à la grande opération de nettoyage de printemps de la Faculté de Droit de Montpellier, les nationalistes du Languedoc continuent leurs activités aussi civiques que ludiques.

Civique avec la distribution mi-mars, devant la gare de Saint-Roch, d’alarmes portatives anti-agression, destinées aux femmes en danger, mais qui ont intéressé des agents de la SNCF. Elles se déclenchent en enlevant une goupille et émettent un son de 130 décibels qui déstabilise le ou les agresseurs, alerte les passants et provoque de la douleur. Un dispositif qui a séduit et qui s’est littéralement arraché : les trente alarmes anti-agression ont été distribuées à des mères de famille et donc à des cheminots en l’espace de deux heures.

Ludique avec un changement de nom spontané de 5 rues proches de la gare le 2 avril. La rue Jules Ferry (celle qui longe la gare, avec le McDonald’s) est ainsi devenue « la rue du Harcèlement ». La rue de Verdun (la grande artère qui va de la Place de la Comédie à la rue Jules Ferry) est devenue « la rue des Violences gratuites ». La rue Maguelone (rue diagonale reliant la Place de la Comédie à la gare) est devenue « la rue de l’Agression sexuelle. La rue Joffre (rue donnant dans la rue Maguelone et partant du boulevard Victor Hugo) est devenue « la rue des Pickpockets ». Quant à la rue de la République, qui relie le parking géant à la gare, elle devient « la rue du Coupe-gorge ». Notons le souci du détail des nationalistes qui ont vissé des plaques aux couleurs de la Ville de Montpellier -bleu et blanc-, logo officiel compris. Notons qu’à Toulouse, une opération similaire avait été faite, mais avec des panneaux signalant l’entrée en ville.

A Montpellier, comme à Lille ou Toulouse, la vermine rouge et noir doit savoir que les nationalistes seront toujours là pour faire cesser leurs actes d’intimidation et braquer leur projecteur sur leurs soutiens aux islamistes et leur recrutement de petites frappes dans les cités. Et puisqu’on fête les 50 ans de Mai 68, reprenons un slogan de l’époque : « Gauchiste, te casses pas la tête, on s’en charge… ».

Hristo XIEP

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