nigeria 

Alors que depuis le début de l’année, 500 catholiques ont été assassinés au Nigéria, une cinquantaine d’églises brûlées, des dizaines de villages évacués vers le sud, de quoi s’inquiète l’Europe pour ce pays ? De faire progresser le programme homosexuel.

Mardi dernier un député français du nom de Marie-Christine Vergiat s’est livré à un véritable réquisitoire contre le Nigéria et l’Ouganda en raison de leur politique de défense de la famille. Il a recommandé de lourdes sanctions économiques contre ces pays, le rejet des visas pour voyages, le retrait de toute aide étrangère.

Pendant ce temps au capitole du Nigéria, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits humains rencontrait une résistance déterminée à ses recommandations en faveur du modèle de vie homosexuel.

Mohammed Adoke, avocat général du gouvernement fédéral expliqua à la délégation onusienne que son pays ne criminalisait pas l’homosexualité mais désapprouvait les « mariages entre personnes de même sexe conformément aux valeurs culturelles du pays ».

En 2013 un sondage national établissait que 92 % des Nigérians rejetaient ce type de « mariage ».  Tant les évêques catholiques que la communauté musulmane ont estimé que cela faisait partie des croyances du pays et que cela protégeait la santé morale du peuple nigérian.

En janvier dernier, un projet de loi appelé « Acte de prohibition du mariage entre personnes de même sexe» a été validé par le président Goodluck Jonathan. De même la propagande en faveur de l’homosexualité est interdite. Depuis, le Nigéria fait l’objet de pressions incroyables de l’Europe  et d’organisations liées à l’ONU.

Le Haut Commissaire de l’ONU a argué que de telles mesures allaient décourager les homosexuels d’éviter de contracter le sida et de se soigner de ce virus. Il lui a été répondu qu’aucun groupe social d’une taille équivalente à celle des homosexuels n’avait répandu un aussi grand nombre de maladies d’une telle gravité.

Une telle pression est absolument inadmissible et immorale car tenant du terrorisme politique. A-t-on vu un médecin, ou des religieuses hospitalières  refuser aide et soins à des homosexuels ? Certainement pas, bien que ces soignants soient loin d’approuver leurs types de conduite ! Vont-ils se livrer à un chantage ignoble en échangeant une aide contre une modification du comportement de ces personnes ? Certainement pas !

Un tel chantage ne fait que discréditer un peu plus ces organismes supranationaux qui imposent leurs idées par des procédés totalitaires.

Rappelons aussi qu’en France la majorité des nouveaux cas de sida tiennent aux pratiques homosexuelles masculines. On comprend ainsi volontiers le peu d’enthousiasme des Nigérians à promouvoir l’homosexualité.

                                                                  Dr Jean-Pierre Dickès

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