Six dixièmes de points d’écart soit 31 000 voix qui ont fait pencher la balance en faveur de l’écologiste immigrationniste Alexander van der Belen. Norbert Hofer a concédé sa défaite sur Facebook, dés avant la proclamation des résultats officiels:

Chers amis!
Nous vous remercions pour votre soutien. Bien sûr, je suis triste aujourd’hui. J’aurais aimé m’investire pour vous en tant que président de notre merveilleux pays. Je vous resterai fidèle en apportant ma contribution pour un avenir positif de l’Autriche.
S’il vous plaît, ne vous découragez pas. Les gains de cette campagne électorale ne sont pas perdus, mais ils sont un investissement pour l’avenir.
Votre Norbert Hofer

C’est finalement le pire des scénarios qui a prévalu ce lundi en Autriche, avec la victoire de l’écologiste Alexander Van der Bellen, partisan de l’abaissement des frontières, alors que toutes les conditions semblaient requises pour la victoire d’un identitaire. Dimanche soir, à l’issue du dépouillement des bulletins, Norbert Höfer disposait d’une avance de 144 000 voix sur M. Van der Bellen (51,9 % contre 48,1 %). Il restait les 14% de votes par correspondance à dépouiller, soit 750 ooo voix, pour départager les deux candidats. Finalement Hofer a frôlé la victoire avec 49,7% , mais c’est l’écologiste avec 50,3% qui est élu président. Le FPÖ réalise toutefois un superbe score. Désormais l’Autriche sera franchement séparée en deux, mais les immigrés musulmans vont probablement continuer d’affluer.

Ce sont les hommes, à 54% et l’électorat ouvrier, à 71%, qui ont le plus voté en faveur du candidat du FPÖ, selon Le Monde. C’est-à-dire les gens qui sont les plus susceptibles de souffrir de l’afflux des immigrés.

Naturellement, cette défaite sur le fil du FPÖ devrait encourager l’Union européenne à poursuivre son travail de Grand remplacement et de bankstérisme, puisque rien encore n’a réussi à l’arrêter. La crise de l’immigration est, en effet, étroitement liée à la politique de la banque centrale européenne qui est actuellement aux mains d’un ancien de Goldman sachs, Mario Draghi.

Tous ceux qui surfent depuis des dizaines d’années sur la peur du grand méchant loup nationaliste se réjouissent, leur propagande leur a permis, cette fois-ci encore,  de remporter la mise, mais c’était in extrémis. Ils ont donc probablement tort de se réjouir si bruyamment, puisqu’en Pologne et en Hongrie les patriotes les ont battus à plate couture. Souhaitons que les Français montrent l’exemple à leur tour en 2017 et qu’ils ne tombent pas dans le piège des divisions qui leur sont d’ores et déjà tendues de tous côtés. Les mondialistes n’hésitent pas, comme on en observe la tentative en Pologne, à fomenter des soulèvements. Mais les nationaux trouvent souvent en eux-mêmes, dans leurs divisions, leurs pires ennemis. 

emiliedefresne@medias-presse.info

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