Photo: Hillary Clinton avec Hacim Taçi, accusé de trafics criminels

“Eulex, la mission de l’Union Européenne chargée d’établir au Kosovo un état de droit, est secouée par un nouveau scandale de corruption révélée le 28 octobre [2014] par le journal kosovar Koha Ditore.

La Tchèque Jaroslava Novotna, procureur en chef de la mission et le juge italien Francesco Florit, chef du collège des juges d’Eulex, soit deux des fonctionnaires les plus importants de la mission, sont accusés d’avoir perçu de l’argent de la part de la mafia albanaise afin de classer des dossiers liés au crime organisé et d’acquitter des personnes soupçonnées de délits graves (meurtre, corruption, etc). On estime les sommes versés par la mafia albanaise à environ 350 000 euros.

Ces accusations sont portées par le procureur spécial de la mission européenne de justice, la britannique Mariah Bamieh qui a ouvert l’enquête il y a un an, suite à des écoutes téléphoniques démontrant les relations entre les fonctionnaires européens et certains accusés albanais.

Parmi les dossiers concernés, on retrouve notamment Fatmir Limaj, ex-ministre kosovar et un des commandants de l’UCK, accusé puis acquitté par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de crimes de guerre [sous pressions du gouvernement français NDLR].

Après avoir pris connaissance de ces écoutes téléphoniques, Mariah Bamieh a alerté la direction d’Eulex mais elle n’a pas reçu le soutien escompté. Bien au contraire, elle aurait été victime d’une campagne de dénigrement au sein de la mission. Finalement, Mariah Bamieh a été récemment suspendue de son poste.

Suite aux bombardements de l’OTAN et la prise du pouvoir par les terroristes albanais de l’UCK en 1999, les Serbes du Kosovo et les autres minorités ont subi une épuration ethnique particulièrement sanglante. Les survivants Serbes vivent aujourd’hui dans des enclaves protégés par des militaires. Les dirigeants albanais du Kosovo, issus de l’UCK et soutenus par les États-Unis et bon nombre de gouvernements européens, n’ont été que très peu inquiétés par la justice internationale à l’instar d’Hashim Thaçi, ex-commandant de l’UCK et premier ministre actuel du Kosovo, accusé par l’ex-procureur du TPIY, Carla Del Ponte, d’être impliqué dans un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes déportés et exécutés.” Source: Langadoc.info:

Selon un rapport du Conseil de l’Europe publié le 15 janvier 2010:

“le trafic de récolte d’organes organisé par l’UCK, connu depuis des années, a été confirmé. Le rapport intitulé: «Le traitement inhumain de personnes et trafic illicite d’organes humains au Kosovo» identifie le “premier ministre” de la province, récemment réélu,  Hashim Thaçi, comme le patron d’un groupe albanais mafieux spécialisé dans la contrebande d’armes, de drogues, de personnes et d’organes humains dans toute l’Europe. Le rapport révèle que les plus proches collaborateurs de Thaci exfiltraient les Serbes à travers la frontière vers l’Albanie après la guerre pour les assassiner et vendre leurs organes sur le marché noir. En outre, le rapport accuse Thaçi d’avoir exercé un «contrôle violentsur le commerce de l’héroïne depuis une décennie.”

Hacim Taçi est toujours premier ministre du Kosovo. Ainsi que le révèle ce dernier scandale, la mafia albanaise de l’UCK, alliée de l’OTAN, poursuit son “œuvre” dans la province en toute quiétude .

E.D.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

7 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !