De très nombreux lecteurs nous ont écrit au sujet du nouveau spectacle de Romeo Castellucci joué en ce moment à l’Opéra national de Lyon. Nous avons demandé à Alain Escada, président de Civitas, qui avait organisé en 2011 les protestations contre les spectacles blasphématoires Sur le concept du visage du Fils de Dieu et Golgota Picnic de réagir.

Voici la tribune qu’il nous confie.

Est-il besoin de rappeler que Romeo Castellucci est ce blasphémateur scatophile qui avait mis en scène le “spectacle” intitulé Sur le concept du visage du fils de Dieu au cours duquel un acteur incarnant un vieillard incontinent recouvrait un portrait du Christ d’un liquide symbolisant les excréments.

Les excréments semblent d’ailleurs obséder Romeo Castellucci dans la plupart de ses spectacles plus sordides et écœurants les uns que les autres.

Or, ce Castellucci est revenu en France avec un nouveau spectacle qui prend heureusement fin le 3 février. Cette fois, sur les planches de l’Opéra national de Lyon, c’est à sainte Jeanne d’Arc que s’en prend Romeo Castellucci.

Il revisite à sa façon perverse le Jeanne au bûcher de Claudel et Honneger.

Castellucci ne cache pas son intention : “s’insurger contre les symboles, contre l’hagiographie, contre la commémoration nostalgique de l’histoire et contre la célébration de l’héroïne céleste” et “Oublier tout ce que l’on connaît à propos de Jeanne”.

Romeo Castellucci se vautre une fois de plus dans une provocation ignoble.

Afin de ne pas être accusé d’interpréter erronément ce spectacle, je vous laisse lire ce que le journal Le Monde, peu suspect d’appartenir à la réacosphère catholique, écrivait le 26 janvier 2017 à propos du “choc émotionnel” causé par la comédienne incarnant Jeanne d’Arc : “Quelle actrice peut à ce point se vêtir de sa nudité ? Fille maudite et sorcière caracolant un balai entre les jambes, frêle jeune fille portant l’immense épée plus brûlante que la croix, cavalière enfin, couchée sur le côté, la jambe mimant sur le cadavre d’un cheval blanc le galop éperdu d’une course convulsive.”

Mais l’imagination perverse de Castellucci ne s’arrête pas là. Dans ce spectacle, la comédienne qui incarne une Jeanne d’Arc dénudée le plus clair de son temps est initialement… un homme qui va “changer de sexe”. “Il s’agit de faire table rase de toutes les données de l’Histoire pour retrouver enfin le corps d’une jeune femme. Et pour moi, il fallait passer à travers le corps d’un homme.”, raconte Castellucci.

Précisons à toutes fins utiles que l’Opéra national de Lyon qui accueille cet étron artistique est conventionné par le ministère de la Culture, le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, la Ville et la Métropole de Lyon. 

A ce stade, je ne pense pas qu’une pétition vienne apporter une quelconque utilité. Ce spectacle misérable et infâme se termine le 3 février. La seule réponse appropriée eut été que quelques centaines de catholiques et patriotes lyonnais s’invitent spontanément à l’Opéra de Lyon pour faire entendre leur indignation.

Pour le reste, il faut d’une part faire preuve de vigilance de façon à anticiper toute éventuelle autre représentation de cette abomination dans une autre ville de France et, dans ce cas, se mobiliser sur place avec force et détermination.

D’autre part, il convient de dégager dans les prochains mois cette clique qui occupe le Ministère de la Culture, devenu repère d’amateurs d’art dégénéré, d’invertis et de promoteurs de l’anti-France.

Alain Escada, président de Civitas

 

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