Disabled protesters gather outside the U.S. Supreme Court in Washington

L’Orégon fut le premier et un des rares Etats d’Amérique à avoir légalisé le suicide assisté. Il y a une logique à la culture de mort. Elle est insatiable : il lui faut tuer toujours plus comme c’est le cas pour l’avortement et dans quelques pays acceptant l’euthanasie 

C’est ainsi que le républicain Mitch Greenlick, Président du Comité de la chambre sur les soins de santé de ce pays vient de faire une nouvelle proposition de loi pour pouvoir mettre fin à la vie de plus en plus de ses contemporains.

Actuellement, si une personne est atteinte d’une maladie grave dont elle pourra éventuellement mourir, elle peut « bénéficier » (si l’on peut dire) de «l’aide à mourir ».

Actuellement, la Loi exige qu’un patient atteint d’une maladie en phase terminale et s’attendant à mourir dans les six mois puisse demander une injection mortelle. Ce nouveau projet de loi redéfinit la notion de « diagnostic terminal » et élargit la possibilité de faire mettre fin à propre sa vie durant une année précédant l’issue fatale. Ce qui est parfaitement aberrant et tient de la boule de cristal permettant de prédire l’avenir. Qui d’entre nous n’a pas connu une personne dont le pronostic était gravissime à court terme et qui contre vents et marées a survécu des années et même dans certains cas a bénéficié de traitements nouveaux qui l’on sauvée. C’est surtout le cas en cancérologie et pour les maladies cardio-vasculaires.

Normalement toute personne demandant « l’aide à mourir » doit passer un examen psychiatrique. Or celui-ci n’intervient que dans 3 % des cas alors que 26 % des personnes qui demandent l’euthanasie sont déprimées.

Quoi que l’Orégon se vante d’avoir une législation modèle, force est de reconnaître qu’il est incapable de protéger ses propres citoyens de cette forme de suicide, même s’il est dit « assisté ». La situation est telle que les pionniers de méthode commencent à la dénoncer ; de même que Mme Veil pourtant intelligente, est atterrée par les dérives de l’avortement et en vient à regretter le laxisme introduit par sa loi.

Si bien qu’en Orégon, le suicide assisté se passe de plus en plus dans le secret alors que la loi avoir pour but d’éviter les euthanasies clandestines. Plus rien n’est fait pour vérifier que la loi en cours a été respectée. Les médecins vont jusqu’à faire disparaître les dossiers et ne signalent même plus les décès. Or le nombre officiel de ceux-ci ne fait que croître. Il a augmenté de 44 % entre 2013 et 2014 ; depuis 1998 -date de la légalisation- et 2013 les décès annuel ont augmenté de 556 %.

La loi est devenue le vecteur du crime. La proposition Greenlick aggravera encore plus cette situation.

   Dr Jean-Pierre Dickès

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