Pour promouvoir la colonisation de l’Europe, Emmanuel Macron n’est jamais avare d’une information douteuse. Lors de sa visite officielle au Nigeria le 5 juillet, il a déclaré en évoquant le fondateur de la société Apple, Steven « Steve » Paul Jobs : « Le père de Steve Jobs était un réfugié syrien. Il semblerait que la nationalité n’ait rien à voir avec la capacité à réussir».

Or, c’est totalement faux, il s’agit d’une légende, popularisée par le graffeur Robert Del Naja « Banksy », dépeignant Jobs en migrant. Steve Jobs n’a rien d’un réfugié. Il fut adopté à la naissance par une famille californienne et avait en effet un père biologique syrien, mais ce dernier était un simple immigré et non pas un réfugié, comme le rappelle Le Figaro du 5 juillet : dans les États-Unis du début des années 50, Joanne Schieble, une étudiante germano-suisse de l’université du Wisconsin, tombe amoureuse d’un jeune enseignant en sciences politiques du nom d’Abdelfattah al-Jandali. Il est né dans une famille riche de la ville syrienne de Homs en 1931. Son père, Mohammed al-Jandali, est un propriétaire terrien millionnaire. Abdelfattah veut d’abord faire ses études à l’université américaine de Beyrouth au Liban, mais le pays traverse une crise politique. Plutôt que de rentrer en Syrie, Abdelfattah déménage à New York chez un membre de sa famille qui est l’ambassadeur syrien aux Nations unies. Il poursuit ses études à l’université de Columbia puis à celle du Wisconsin, où il obtient un doctorat. En 1954, Joanne part en Syrie voir la famille d’Abdelfattah… et tombe enceinte. Son père est mourant et pour lui, Joanne ne doit ni avorter, ni garder le bébé. Il fait promettre à sa fille de donner le futur enfant aux services d’adoption. La jeune Américaine fait adopter son bébé, à condition que celui-ci soit élevé par des catholiques diplômés d’études supérieures. En février 1955 naît un petit garçon, Steven. Une fois marié, le couple tente de récupérer leur fils, en vain. Ils auront plus tard une fille, l’écrivain Mona Elizabeth Simpson, avant de se séparer en 1962.

Donc, Jobs n’est en rien un réfugié Syrien… Par contre, d’autres fils de réfugiés syriens ont acquis une certaine notoriété… un certain Osama Krayem par exemple.  En effet, si on en croit La Libre Belgique du 6 juillet :

« Un des suspects des attentats jihadistes commis en 2015-2016 à Paris et Bruxelles, Osama Krayem, a été identifiée par la police belge comme l’un des bourreaux du pilote jordanien dont l’assassinat filmé par le groupe Etat islamique, début 2015 en Syrie, avait ému le monde entier. L’information, rapportée par le quotidien belge La Dernière Heure (DH), a été confirmée à l’AFP par une source proche du dossier. “C’est exact, on a pu établir que c’était lui qui était là”, a déclaré cette source à propos d’Osama Krayem, qui pourrait donc être poursuivi pour “crime contre l’humanité”. Ce jihadiste, né en Suède en 1992 de parents réfugiés syriens, est considéré comme un suspect clé de la cellule jihadiste à l’origine des attentats parisiens du 13 novembre 2015 (130 morts) et de ceux commis à Bruxelles le 22 mars 2016 (32 morts). Inculpé dans ces deux dossiers, il est incarcéré en Belgique depuis son arrestation à Bruxelles le 8 avril 2016. Ces attaques avaient été revendiquées par l’Etat islamique (EI), un groupe au sein duquel Krayem était parti combattre en Syrie en 2014, avant de regagner l’Europe à l’été 2015 en se mêlant au flot de réfugiés arrivant via les îles grecques. Osama Krayem est désormais soupçonné d’avoir pris part à l’assassinat de Maaz al-Kassasbeh, un pilote de l’armée de l’air jordanienne mort brûlé vif dans une cage en janvier 2015, quelques jours après avoir été capturé par l’EI à la suite de la chute de son avion. Selon la DH, la police fédérale belge a identifié ce jihadiste comme “l’un des auteurs actifs de l’exécution”, au sein d’un groupe de soldats qui apparaissaient le visage caché sur les images de propagande de l’EI. La vidéo de l’exécution du pilote, diffusée quelques semaines après les faits, avait suscité l’indignation de la communauté internationale, et conduit la Jordanie, membre de la coalition internationale antijihadistes menée par Washington, à intensifier ses frappes en Syrie. En guise de représailles, la Jordanie avait aussi procédé en février 2015 à l’exécution de deux jihadistes irakiens -dont une femme- condamnés à mort depuis des années. Les enquêteurs belges s’interrogent encore à ce stade sur les suites données à l’identification de Krayem, selon la source jointe par l’AFP. Leurs éléments pourraient être transmis aux autorités jordaniennes ».

On pourrait également multiplier les exemples de « réfugiés syriens » et autres « enfants de réfugiés » qui ont été combattre dans les rangs des terroristes ou qui ont commis viols et meurtres en Europe continentales, se glissant dans les masses de colons ayant forcés les frontières. Mais de ces derniers, Emmanuel Macron n’en parlera pas… Et plus par la volonté de Parrain (Sörös) que de Maman (Brigitte).

Hristo XIEP

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