jesus-enseignant

Après le sabordage de la liturgie traditionnelle, il semblerait qu’il faille aussi tordre les principes, afin que tout devienne possible et acceptable, dans un vaste élan de relativisme, coloré d’une sorte de vague amour déiste matiné de religiosité tiédasse. Ainsi s’exprime Mgr Pontier, président de la conférence des évêques de France :

« Il s’agit de changer de manière de vivre la famille, de vivre nos comportements, de vivre l’amour humain, de vivre ces réalités fondamentales. Et donc il ne faut pas que cela se focalise sur le changement des règles de l’Église. Même si à terme les règles doivent changer, ce serait un échec de penser que tout est dit là-dedans, parce que les règles ne suffisent pas à faire un chemin spirituel : elles suffisent à te dire si tu es en règle ou pas en règle, mais elles ne disent rien de ta rencontre de Dieu, elles ne disent rien de tes relations avec tes frères, elles ne disent rien de la profondeur de l’amour que tu vis, elles disent si tu es dans les clous ou si tu n’y es pas. Si je le formulais autrement et de manière plus directe comme le fait la Bible : « que fais-tu de ton mari, que fais-tu de ta femme, que fais-tu de tes enfants, que fais-tu de tes parents ? »  La pastorale avant la doctrine. C’est dans la pastorale que passe le chemin de conversion. L’essentiel c’est ça : il nous invite à ce débat qui réinterpelle nos modes de vie, nos comportements… »

Passons sur le style et la langue. En ce qui concerne le fond, la Bible est pourtant claire : Saint Paul aux Corinthiens (Epitre I 6.9-10) nous enseigne que tout n’est pas possible ni acceptable.

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. »

N’est-ce pas suffisamment clair? Les Pères fondateurs du christianisme ont condamné la malhonnêteté, les comportements criminels, les manquements à la morale, et, par rapport aux questions « sociétales », qui agitent l’Eglise ces derniers temps, on aura relevé le rejet de la débauche, de l’adultère et, soulignons-le, de l’homosexualité.

Incidemment, après les soubresauts provoqués par l’arrivée du militant homosexualiste, Sébastien Chenu, au FN-RBM, on peut faire remarquer à ce parti qui prétend défendre les racines chrétiennes de la France qu’il y a une incompatibilité radicale et doctrinale entre la défense du christianisme et des racines chrétiennes et la saturation des instances dirigeantes avec des homosexuels. Le décalage entre le dire et le faire, entre le verbe et l’action, est précisément ce que les Français supportent de moins en moins dans le personnel politique. Peut-on sérieusement confier la défense et la promotion des racines chrétiennes de la France à des homosexuels ? J’y vois une contradiction.

Profitons-en aussi pour signaler qu’une découverte archéologique récente est une des sept synagogues au monde datées du 1er siècle A.D. Jésus lui-même y serait venu, ainsi que le dit l’évangile de Saint Matthieu (15:39).

Sur ce, joyeux Noël et meilleurs voeux pour l’année 2015 !

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