On se souvient du scandale mettant en cause le planning familial américain (Planned parenthood) qui récupérait les foetus lors des avortements pour en vendre les organes ou des morceaux du corps. Le scandale avait été révélé par une série de vidéos effectuées par The Center for Medical Progress. Il y en avait 11 en tout, dans lesquels, avec beaucoup de cynisme, les protagonistes de ces horreurs racontaient les péripéties de ces trafics. À la suite de cela, plusieurs fois le Congrès (parlement) avait voté des résolutions visant à ce que l’État fédéral ne subventionne plus cet organisme. Finalement c’est Obama qui a posé son véto dans la mesure où Planned Parenthood avait subventionné largement sa campagne électorale ; il avait d’ailleurs donné des responsabilités à des cadres de cette association dans l’administration de la santé.

Une nouvelle vidéo, la douzième vient d’être publiée sur Internet. Elle n’apporte guère de grandes révélations supplémentaires. Cette fois-ci, c’est une femme du nom de Melissa Farell, directrice des recherches sur la Côte Ouest qui parle. Mais elle complète les explications données antérieurement. Elle explique comment se passaient les avortements des fœtus sur lequel était dévolus des perspectives de ventes. D’abord, on essayait de retarder l’avortement pour que l’enfant soit le plus gros possible. La perspective étant de faire une meilleure « récolte » d’organes. Cette idée d’améliorer les circonstances de prélèvements (en fait d’avortement) avaient déjà était mentionnée par le Dr Deborah Nucatola dans les deux premières vidéos. En fait il s’agissait d’avoir des organes en très bon état à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Melissa Farell explique dans cette dernière vidéo que la procédure d’avortement était différente quand il fallait obtenir des « spécimens » en très bon état. La situation idéale étant que l’enfant arrive au monde vivant pour être découpé ensuite immédiatement dans le cadre d’une vivisection.

Or normalement le processus habituel d’avortement tardif consiste à tuer le fœtus en lui injectant dans le cœur, ou dans la poitrine, éventuellement dans le liquide amniotique, des produits aboutissant à sa mort. Mais dans ces cas le procédé utilisé était purement illégal car l’expulsion était déclenchée sur un enfant vivant arrivant parfois au monde vivant. Ce qui lui entraînait une protection légale. Un enfant vivant a droit d’être pris en charge et soigné si besoin en est.

Le procédé connu utilisé par le planning, est celui du « partial  birth abortion » ou avortement par naissance partielle. Habituellement dès que la tête ou le cou sont visible on enfonce un trocart à ce niveau pour aspirer le cerveau ; ce qui entraîne la mort de l’enfant. Mais au planning les professionnels (on ne saurait parler de médecins) le laissent venir au monde vivant où il connaîtra ce sort effroyable. Or il appartient à l’État de faire les investigations nécessaires pour aboutir aux poursuites pénales que prévoit la loi. Ce à quoi Obama s’oppose.  

Jean-Pierre Dickès

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