Jeanne Smits, sur son blog, rapportait en août dernier,  l’histoire d’un jeune femme victime d’une stérilisation groupée de 90 femmes au total, en Inde.

Aujourd’hui, dans l’indifférence générale de nos gros médias du système, une autre stérilisation de masse, toujours en Inde, a causé la mort de 10 femmes et envoyé une soixantaine d’autres à l’hôpital pour des complications consécutives à cette opération chirurgicale organisée samedi. Parmi cette soixantaine, 24 d’entre elles sont dans un état grave, ont annoncé les autorités de l’État du Chhattisgarh mardi.

Ces femmes dont le chiffre total n’est pas précisé, ont été opérées par un seul chirurgien accompagné d’un seul assistant en l’espace de cinq heures. Comme pour un troupeau de bêtes!

De l’abattage!

Les autorités ont été alertées après la multiplication lundi de signalements faisant état de baisses de tension, de vomissements, et d’autres symptômes chez ces femmes. Les raisons de leur décès sont encore inconnues, mais des médecins de l’État interrogés par l’AFP pensent que la faute revient aux médicaments qui leur ont été administrés après l’opération. Ces femmes ont subi une stérilisation par voie laparoscopique, procédé censé être peu invasif. L’intervention consiste à bloquer les trompes utérines, en principe (Sic!) sous anesthésie générale.

Le gouvernement de l’État a lancé une enquête et des habitants de Bilaspur sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère et demander des sanctions contre les médecins. Mais s’agit-il de médecins ou de bourreaux ? Ces pauvres gens devraient se révolter contre leur gouvernement général, qui  imposent à chaque Etat de la fédération, de telles pratiques indignes!

Le chef de l’exécutif du Chhattisgarh, Raman Singh, a ordonné la suspension de quatre responsables du secteur de la santé et une plainte a été déposée par la police contre le chirurgien qui a opéré. Chaque famille d’une femme décédée sera indemnisée à hauteur de 400 000 roupies (environ 7330 $). C’est facile de faire taire les pauvres!

En 2012, l’ONG Human Rights Watch avait exhorté, dans un rapport, le gouvernement à mettre en place un système d’alerte indépendant pour faire remonter toutes les informations concernant des stérilisations forcées et de mauvaises conditions d’hygiène dans les centres.

Les commentateurs de ces pratiques de stérilisations systématiques et souvent forcées, en Inde comme en Chine, se contentent de blâmer l’échec de la stérilisation, comme si c’était le problème de fond. Comme on déplorerait les victimes d’une stérilisation d’animaux. Le principe de la stérilisation n’est par contre pas remis en question. On voit là les effets de la politique de mort qui gagnent les esprits.

Après le scandale des africaines stérilisées à leur insu par des vaccins et la banalisation du scandale des fermes (pardon, il convient de dire instituts) de femme porteuses en Inde, voilà une autre façon d’ exploiter la misère humaine de façon ignoble. Les pays d’Asie, dont la Chine et l’Inde qui encouragent et même forcent les femmes à se faire stériliser, sont des pays de culture païenne, ces pratiques ont davantage de mal à être admises dans les pays chrétiens ou anciennement chrétiens, aussi les tenants de la politique de mort s’y prennent-ils autrement,  mais ils poursuivent leurs objectifs avec détermination chez nous comme en Asie. Le mariage gay, l’enseignement du gender,  la GPA, la PMA, etc., toutes ces pratiques contre-nature sont au service de la politique de mort. La banalisation de l’annonce des méfaits des stérilisations de masse chez nous, présentés comme accidentels dans un programme de “politique familiale” (Sic!) ne fait qu’habituer les peuples à la politique de mort qui a vocation à s’étendre sur l’ensemble du monde.

Après la politique de mort sur les enfants à naître, l’euthanasie est en train de se mettre en place. Le contrôle de la vie chez les animaux dans les fermes va bien au-delà, où les pratiques naturelles de reproduction ont pratiquement disparues… Les paysans étant soumis à des contrôles et des cahiers des charges contraignants et insupportables, or la politique humaine copie les pratiques de la politique animale.

Un monde sans Dieu est un monde qui méprise l’homme qui n’est plus perçu comme l’image de Dieu.

Emilie Defresne

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