Le représentant de la Géorgie Tom Price a... (photo Joshua Roberts, archives REUTERS)

Le député républicain de l‘État de Géorgie, âgé de 62 ans, Tom Price, a été nommé ministre de la Santé par Donald Trump. Farouche opposant à l’avortement, ce chirurgien orthopédique est connu comme opposant déterminé à l’Obamacare, le système de santé mis en place par Barack Obama:

« Il est exceptionnellement qualifié pour mener à bien notre engagement d’abroger et de remplacer le système de soins d’Obama afin de donner à tous les Américains une couverture santé abordable et accessible », a déclaré Donald  Trump.

« Il y a beaucoup à faire pour s’assurer que nous avons un système de santé qui fonctionne pour les patients, les familles et les médecins », a déclaré pour sa part M. Price.

De quoi faire enrager les commentateurs du journal télévisé

Contrairement à ce que prétendent les divers commentateurs des télévisions françaises, Donald Trump est bien déterminé à mettre ses promesses de campagne en action. Lorsque Donald Trump a indiqué suite à son élection et à sa visite à la Maison Blanche, qu’il pourrait éventuellement conserver certaines dispositions de l’Obamacare, les commentateurs des médias Mainstream se sont réjouis, qui refusent de penser que les Etats-Unis pourraient réellement basculer.  Ils ont monté en épingle les quelques réflexions du futur président pour y chercher la preuve que Trump serait empêché par quelque obscur pouvoir, à mettre ses promesses de campagne en application. Le choix comme ministre de la Santé d’un farouche combattant de la vie dés la conception, dément une fois encore leurs analyses. Peut-être que Donald Trump conservera des dispositions de l’Obamacare, mais probablement pas celles de la politique de mort.

L’association pro-vie américaine,  National Right to Life, se félicite

«National Right to Life», la plus grande association anti-avortement des USA se félicite de l’action du député qui siège depuis 2004 dans les rangs des élus républicains à la Chambre. Il s’est toujours opposé à la prise en charge de la contraception, mais a pris fait et cause pour la protection du foetus et le rejet de l’Obamacare. L’association mentionne sur son site que Tom Price  « a toujours voté avec nous ».

Désolation au contraire du côté du Planning familial appelé Planned Parenthood aux USA. En effet Tom Price a voté contre le financement public de cet organisme qui vend en morceaux les bébés avortés, et contre l’indemnisation de la contraception.

Sa désignation à la tête du ministère de la Santé a suscité des réactions enthousiastes, également, dans les rangs républicains:

« C’est assurément le meilleur choix », s’est félicité, Paul Ryan, leur chef à la Chambre des représentants dans un communiqué: « Je félicite le président Trump pour cette excellente nomination ».

Au contraire les amis d’Hillary Clinton, les démocrates, font grise mine : « Nommer Price ministre de la Santé, c’est comme demander au renard de garder le poulailler », a ironisé Chuck Schumer, le chef des démocrates au Sénat.

François Fillon l’anti-Tom Price

Quand on a suivi les affligeantes déclarations de François Fillon, le prétendu candidat des catholiques aux primaires de la Droite, sommé par Alain Juppé de clamer haut et fort son adhésion à la politique de mort,  on reste consterné. Non seulement Fillon a rassuré Juppé sur sa politique de mort, mais il en a rajouté à toutes les occasions et à tous les micros durant la semaine de l’entre-deux tours, seules occasions où il a perdu un calme décrit comme légendaire, pour s’indigner qu’Alain Juppé ait pu seulement émettre le moindre doute sur sa détermination à poursuivre cette politique de mort. Il a même précisé qu’il était l’un des rares députés de Droite a avoir voté le projet de Marisol Touraine sur le remboursement à 100% de l’avortement. Un bien étrange catholique en vérité! 

Comme c’est à partir des USA que la politique de mort s’est répandue en Occident, cette désignation d’un homme politique résolument et officiellement porte-parole de la politique de vie au poste-clef de la Santé aux USA, si elle se confirme, peut donner de légitimes espoirs sur de bonnes répercussions en Europe. La politique de mort en Occident va de paire avec l’immigration sauvage: les autochtones devant s’auto-détruire pour faire de la place aux nouveaux arrivants. L’arrêt de la politique de mort en Europe stopperait mécaniquement l’appel d’air envoyé à l’immigration, car enfin les femmes occidentales et leurs enfants pourraient être protégées contre ce fléau.

emiliedefresne@medias-presse.info

 

 

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