L’effet Charlottesville se fait sentir : les États-Unis se doivent de payer leur tribut au politiquement correct. Non seulement celui-ci, en Amérique, veut détruire les monuments sudistes offensant pour les minorités blacks mais il s’emploie à liquider tout rappel du passé européen des Américains, offensant pour les minorités indigènes.

Aussi après avoir annulé la projection du film Autant en emporte le vent dans les salles de cinéma, c’est le fameux Colombus Day de la ville de Los Angeles fêté fièrement par les Italiens d’Amérique qui fait les frais de la haine de l’homme blanc. Il est transformé en journée des peuples indigènes. Cette initiative, approuvée par 14 voix contre une, émane d’activistes indigènes qui considèrent la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb comme le début du génocide des peuples autochtones. Ce qui soit dit est un véritable travestissement de l’histoire, les peuples indiens tant du sud que du nord s’exterminant à qui mieux mieux bien avant la venue des Européens.

Les Italiens d’Amérique reçoivent ainsi une gifle monumentale puisque aucune de leurs propositions de médiation n’a été acceptée dont celle de créer une journée des Indigènes. Mais Chrissie Castro, au nom bien espagnol !, vice-présidente de la commission des indigènes de la contrée de Los Angeles s’y est opposée en expliquant qu’il est nécessaire « de démanteler la célébration du génocide indigène sponsorisé par l’État ». Rien de moins !

Le conseiller municipal, Joe Buscaino, qui avait exprimé le seul vote contraire avait exhorté «  à ne pas guérir une offense en en faisant une autre » et avait cependant proposé, conciliant, de célébrer toutes les cultures durant le Colombus Day. Institué comme fête nationale en 1937 par le président Franklin Delano Roosevelt, le Colombus Day est célébré le second lundi d’octobre et est férié. A New-York défile une traditionnelle parade d’Italiens d’Amérique le long de la Fifth avenue. C’est donc un jour particulièrement important pour la communauté italienne, fière de son Christophe Colomb.

Le Los Angeles Times raconte que le vote a été précédé par un conseil municipal agité avec des vifs échanges entre italo-américains et natifs américains. Certains ont parlé « d’une gifle à la communauté italienne » et d’une décision « anti-italienne ». Le politiquement correct, qui dans ce cas se distingue par cette soumission artificielle à toutes les minorités et cette lecture idéologique de l’histoire, ne fait qu’allumer, paradoxalement, les tensions et les discordes qu’il prétend abolir. Il est facteur d’émeutes futures… Cette initiative racialiste des “natifs américains” qui doivent avoir plus de sang européen qu’indigène, est la résultante de la déconsidération avec laquelle est traité l’homme blanc, de sa culpabilisation permanente par les élites bien souvent blanches de l’establishment, ce qui le rend dans l’imaginaire collectif planétaire responsable de tous les maux passées et à venir de la terre.

A ce stade du politiquement correct, on peut d’ailleurs se demander quand adviendra en toute logique la suppression de la très festive Saint Patrick en l’honneur des Irlandais américains, eux-aussi certainement exploiteurs d’Indiens ?

Francesca de Villasmundo

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