L’hebdomadaire d’extrême gauche en est tout émotionné.  Suite aux attentats de Barcelone et de Cambrils,  quelques mosquées ont été décorées façon Street art de graffitis peu favorables à leur religion. Dans une vidéo mise en ligne le 21 août, Ie Nouvel Obs’ annonce avec des trémolos indignés :

« À Séville c’est un groupe de néo-nazi qui s’en prend à une mosquée, à Tarragone c’est le graffiti « Aller mourir putain de Maures » qu’on retrouve sur les murs, etc. Plusieurs actes islamophobes ont été recensés en Espagne depuis les attentats de Barcelone et de Cambrils ».

Quand on analyse méticuleusement la vidéo, on s’aperçoit de tout le « sérieux » du journal du cathophobe Bergé. La source pour Séville est… un tweet d’une organisation terroriste d’extrême gauche elle-même spécialisée dans la profanation d’édifices religieux, à savoir les églises… De plus, des « néo-nazis » utilisant comme symbole la croix du Christ, cela manque d’une forte culture historique. Mais bon, si les antifas étaient cultivés et intelligents… et bien en fait, ils ne seraient pas antifas !

Par contre, voici quelques profanations à caractères religieux ou faits cathophobes qui se sont produits en Espagne en 2017, rapportés par le site www.christianophobie.fr :

– 19 au 22 août, Bilbao : Exposition blasphématrice intitulée Carnicerías Vaticanas (boucheries vaticanes) montrant le corps de Jésus crucifié comme des « pièces de viande de bœuf » ! Ces blasphèmes sont présentés dans le cadre de Aste Nagusia, grande fête régionale basque.

– 17 juillet, Villarreal : Profanation de la Basilique San Pascual. Le tabernacle a été forcé et le ciboire contenant les Espèces consacrées volé.

– 10 juillet, Larrabetzu : l’extrême gauche abat une croix chrétienne en hommage aux soldats nationalistes ayant combattu le régime criminel de Valence. Nous avions déjà consacré un article à ce sujet.

– 29 juin, Malaga : la municipalité « de droite » obéissant aux injonctions de la gauche, annonce que « dans un délai de dix jours on procédera à l’enlèvement des symboles ou images religieux […] présents dans l’espace public ».

– 24 juin, Madrid : la chapelle de l’Université Rey Juan Carlos est taguée par les anarchistes (ceux-là même qui se plaignent que d’autres aient fait de même sur une mosquée…) avec des slogans cathophobes tels que : « La iglesia que ilumina es la que arde » (l’église qui éclaire est celle qui brûle), « Misas fuera » (dehors les messes), « No más crucifijos » (pas plus de crucifix), « Iglesia fuera de la universidad » (église hors de l’université).

– 23 juin, Madrid : tentative d’incendie de l’église de l’Université Autonome  de Madrid par la vermine anarchiste. Ce église avait déjà été vandalisée et profanée en juin 2016, alors qu’elle ne l’avait jamais été depuis sa fondation en 1968. La propagande haineuse des revanchards de Valence porte ses fruits pourris.

– 3 juin, Valladolid : un musulman marocain de 22 ans perturbe un mariage dans l’église San Pablo, éructant le cri de ralliement des impérialistes musulmans « Allahou Akbar ».

– 9 mai, Teresa : profanation de l’église paroissiale, avec notamment vol du ciboire et des hosties consacrées.

– 8 mai, Ponferrada : deux jeunes fanatiques laïcardes de 14 et 15 ans se livrent à des actes de vandalisme dans l’église du Buen Pastor.

– 2 mai, Malaga : un cocktail Molotov, heureusement défectueux, a été lancé dans l’église du Couvent Royal Saint-Jacques. Frappant la statue de la Vierge des désemparés, l’engin n’a pas explosé.

– 1er mai, Ripolès : le sanctuaire Santa Margarida de Vinyoles est profané par les anarchistes, dans une Catalogne où l’extrême gauche dirige.  Ils ont notamment peint en lettres rouges sur le mur de l’abside le slogan « Ni Dios, Ni Patria, Ni Rey » (ni Dieu, ni Patrie, ni Roi).

– 29 avril, Vallvidrera : l’église Santa Maria a été saccagée.

– 26 avril, Montserrat : la statue de la Vierge noire de l’abbaye bénédictine, la Moreneta, a été profanée par deux dégénérées femelles du groupe LGBT Arran, proche de l’extrême gauche au pouvoir en Catalogne. La plainte a été rejetée par le médiateur Rafael Rinô, un stalinien catalan, membre d’un parti qui exterminait les catholiques il y a 80 ans…

– 24 avril, Palma de Majorque : le mur extérieur d’un couvent de sœurs cloîtrées (il semblerait que ce soit le Convento Madres Capuchinas) est tagué par les satanistes.

– 14 avril, Leganès : l’église Nuestra Señora del Carrascal a été saccagée.

– 31 mars, Higuera de la Sierra : la Vierge de la réplique de la grotte de Lourdes a été décapitée.

– 9 mars : projet de loi des nostalgiques de la tyrannie de Valence visant à interdire la diffusion de la messe à la télévision. Le dimanche suivant, les chiffres d’audience de la messe dominicale ont battu un record historique avec 1,2 million de téléspectateurs…

– 5 mars, Palma de Majorque : des tags satanistes ont été peints sur l’église Santa Magdalena.

– 22 février, Coslada : le Père Arturo López, 77 ans, membre de l’Opus Dei, a été agressé et frappé par trois hommes cagoulés qui l’ont dévalisé. Les agresseurs parlaient un excellent castillan…

– 22 janvier, Palma de Rio : profanation de la statue de la Vierge de Bethléem dans la chapelle de l’Ermita de Belen. Cette Vierge est la patronne de la ville et cette profanation a été très vivement ressentie par la population. Les profanateurs ont volé la couronne de l’effigie de la Vierge, brisé un de ses doigts et cassé un bras de l’Enfant Jésus. La dévotion à cette Vierge remonte à 1236 sous le règne de saint Ferdinand III, roi de Castille.

– 22 janvier, Aviles : deux églises ont été taguées avec des bombes de peinture violette Il s’agit de l’église San Nicolás de Bari et de celle de San Antonio (pères franciscains). Outre quelques symboles féministes, on pouvait lire les slogans habituels des nostalgiques de 1936 : « Arde » (brûle), « la única iglesia que ilumina es la que arde » (la seule église qui éclaire est celle qui brûle) et « no a la religión obligatoria » (non à la religion obligatoire)… La page Facebook de l’église San Nicolás de Bari déclare à juste titre: « Pas besoin d’aller en Syrie pour trouver des talibans qui veulent imposer leur doctrine en détruisant des œuvres d’art »… Il est vrai que les verts de Daech n’est que le fils des rouges et petit-fils des bleus, mélange de couleurs qui n’est sympathique que sur le drapeau gambien.

Les profanations ont pris une telle ampleur qu’un site entièrement consacré à ce sujet a été ouvert en Espagne le 19 avril 2017 : http://www.tomasmoro.info/cristofobia/

Avez-vous entendu parler de l’une d’entre-elles dans Le Nouvel Obs’ ? Poser la question, c’est donner la réponse…

Hristo XIEP

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