Dans les colonnes du Courrier de l’Ouest, le diplomate et juriste Jacques Villemain présente son ouvrage intitulé Vendée, 1793-1794 paru à la très conciliaire maison des Editions du Cerf et évoquant bien sur le génocide vendéen, la page la plus noire de l’histoire de France.

Malgré la puissante offensive négationniste menée par des « historiens » politisés et à la fois juge et partie, il montre, comme l’avait fait Reynald Sécher en son temps, qu’il y a bien eu génocide :

« Mes analyses n’engagent bien entendu que moi seul. Je restreins le crime de génocide concernant la guerre de Vendée à la période après janvier 1794, c’est-à-dire au moment des Colonnes infernales. Les armées bleues ratissent la Vendée militaire en tuant toutes les personnes qu’elles rencontrent. Elles considèrent qu’on ne pourra pas instaurer la République si on n’éradique pas cette « race maudite » pour reprendre une expression de l’époque. Le fait de massacrer tous les Vendéens – femmes, enfants vieillards – sans se poser la question de savoir s’ils sont républicains ou pas, rebelles ou pas, est constitutif du crime de génocide. On les tue parce qu’ils sont vendéens et non pour ce qu’ils ont fait. La convention de 1948 de l’ONU sur le génocide précise que les nations civilisées ont toujours reconnu que vouloir éradiquer une population entière était un crime. Cela correspond à un principe de philosophie du droit très ancien disant que certaines lois non écrites, portant les valeurs humanistes, s’imposent même en l’absence de lois écrites et même contre elles si les lois écrites les nient. Par exemple : une loi raciste n’est pas une loi qui puisse obliger en conscience. Et commettre des actes racistes en exécution d’une telle loi, même dûment votée et publiée au JO, serait toujours nécessairement une infraction pénale : c’est reconnu dans notre droit positif. Il est donc parfaitement légitime en droit d’appliquer le crime de génocide à des faits qui lui sont antérieurs. Les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo n’ont rien fait d’autre en 1945».

Il demande alors que la République fasse un geste symbolique : « S’agissant de la Vendée, le crime n’a jamais été reconnu et nommé. 15 à 20 % de la population dans les quatre départements de la Vendée militaire ont été tués. Pour qu’il y ait réconciliation, il faut qu’il y ait vérité. La représentation nationale pourrait le faire en annulant les lois des 19 mars, 1er août et 1er octobre 1793 qui ont conduit au génocide. Il faudrait annuler ces textes comme on l’a fait pour les lois de Vichy en 1945. Concernant les Colonnes infernales, un geste fort serait d’effacer le nom du général Turreau de l’Arc de Triomphe aussi. C’est symbolique, bien sûr, mais dans ce domaine les symboles ont de l’importance. »

Il est vrai que le général de division Louis-Marie Turreau de Lignères, fait baron d’Empire le 13 mars 1812 et Grand Officier de la Légion d’Honneur le 14 juin 1814 a exterminé froidement, sans aucune nécessité militaire, sans différencier les âges, le genre ou même l’appartenance politique, 40.000 Vendéens dont le seul crime était d’appartenir à « la race maudite ».  Les noms d’Alexis Carrel – Prix Nobel de Médecine 1912 – et du Maréchal Omer-Philippe Pétain ont été rayé partout où ils pouvaient l’être. Alors faisons de même avec Turreau. Or, la République refuse de le faire. Elle prouve ainsi aux yeux du monde qu’elle est génétiquement cathophobe. Pour la République, le catholique est un sous-homme dont on assassine la mémoire. La première étape est bien sûr non seulement rayer Turreau de l’Arc de Triomphe, mais également le priver post mortem de ses titres et décorations, comme cela a été fait en Allemagne pour Hitler.

Les catholiques doivent se réapproprier leur histoire et leur mémoire car il est stupide de croire que la république a changé. Pendant la Première Guerre Mondiale, les provinces les plus catholiques furent saignées à blanc, notamment la Bretagne. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les communistes assassinèrent plus de prêtres qu’il n’en mourût dans les camps nazis, notamment dans le département de la Dordogne. Pendant la guerre d’Indochine, des centaines de milliers de catholiques vietnamiens furent livrés aux communistes par Mendès-France. Le renouveau catholique en France fait que certains républicains ne se cachent plus de leur volonté de trouver une solution finale à la question catholique en France. Les « événements », prophétisés depuis longtemps par tout ce que la France compte d’âmes privilégiées se préparent. Lentement, la guerre civile arrive. Soyons prêts. La guerre entre la République et les colonies de peuplement n’est pas notre guerre. Laissons la catin qui change d’amant tous les cinq ans se débrouiller avec ses bastardons.     Battons-nous pour l’instauration d’une France catholique, la France n’étant pas la république, la république n’étant pas la France.

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Hristo XIEP

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