Les Rennais ont tout simplement vécu un enfer ce samedi soir. Soi-disant venus dire non au FN qui tenait un meeting, les milices antifas ont tout simplement fait la loi dans la rue qu’ils ont mises à sac, terrorisant tout le monde. Deux jours après, les réactions politiques ou gouvernementales sont inexistantes alors que les faits sont graves.

Les manifestants antifas empêchés par la police d’accéder à la salle où se tenait le meeting, sont d’abord allés à l’affrontement avec les forces de l’ordre en leur jetant des pierres et des coktails molotov pour ensuite se disperser dans les rues où ils se sont mis à casser. Certains étaient cagoulés et armés de barres de fer.  C’est ainsi que des vitrines de deux agences bancaires, d’une agence immobilière et d’un poste de police ont été brisées, une voiture brûlée.  Des commerçants de la place ont préféré retirer leur terrasse. Certains se sont même enfermés dans leur bar ou restaurant avec les clients. Des passants se sont réfugiés dans la station de métro pour se protéger. Bref les pauvres passants et commerçants qui n’y étaient pour rien, ont vécu une soirée de terreur. Seulement quatre interpellations auraient été effectuées. Les quatre interpellés ont été libérés sans aucune poursuite tandis que la police a indiqué qu’une enquête était en cours. Il faudra patienter avant d’avoir les résultats…

Le seul parti à s’en être indigné est bien sûr le FN qui était directement visé et Marine Le Pen n’a pas hésité à demander à Valls la dissolution de ces milices antifas dangereuses pour l’ordre public et la démocratie. Le maire PS de Rennes a bien condamné ces violences dans un communiqué mais, tenez-vous bien, le fautif est le FN qui a choisi la provocation en organisant la réunion dans un lieu symbolique des luttes sociales à Rennes. Belle manière de retourner la situation en excusant les manifestants pour accuser les personnes victimes ! Quant à Valls, il reste étrangement silencieux comme si tout à coup il s’était adouci sans nous sortir la phrase à propos des heures les plus sombres… On l’avait connu plus prompt, après la mort de Clément Méric, à obtenir la dissolution de certains groupes. Il a prouvé que c’était possible mais ici, où c’est justifié, alors qu’attend-il ? Le bilan fait tâche aussi alors que selon les chiffres donnés par la Préfecture, il y aurait seulement cinq blessés légers dans les forces de l’ordre ! Pour se souvenir, une vidéo montrait témoignage à l’appui l’impunité dont bénéficiaient les antifas de la part de la police sur des ordres venant de haut.

Monsieur Valls a prouvé une fois de plus son intransigeance à géométrie variable et il ne trompe plus personne. Jour de Colère, c’est 250 interpellations, 4 comparutions immédiates, 19 policiers blessés dont un potentiellement gravement. Manif antifa à Rennes, c’est 4 interpellations, 5 policiers légèrement blessés et une enquête en cours. On peut le dire et le répéter mais la constatation reste toujours la même, la sévérité ne s’applique pas à tous. Valls est coupable de laisser une tension s’installer face à une telle injustice qui a de quoi choquer plus d’un Français !

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