Une étude appelée The Social Side of Accidental Death (le côté social de la mort accidentelle) vient d’être diligentée par le Département de sociologie de Houston au Texas et le Centre d’étude de la population de Pennsylvanie. Elle sera publiée en janvier prochain par la revue Social Science Research. Selon cette étude, les personnes qui ne sont pas mariées –y compris les divorcés ou les veufs- ont deux fois plus de chance (ou de malchance) de mourir d’un accident évitable. Une autre étude conjointe établit que la survie en cas de cancer est plus efficace que la chimiothérapie elle-même.

En ce qui concerne la question des accidents, l’étude a porté sur plus d’un million 300.000 personnes et a duré vingt ans, de 1986 à 2006. Elle a pris en compte de multiples facteurs comme l’âge, les conditions climatiques, le sexe etc. D’emblée ont été soulignées l’importance du niveau d’éducation et les situations socio-économiques. Certains milieux par exemple, s’adonnent plus à l’alcool ou la drogue que d’autres. Le fait d’être marié donne bien sûr un important support dans la mesure où un conjoint peut lutter contre les comportements à risque de l’autre et lui porter secours. 

Mais plus étonnante est l’étude menée par l’Institut du Cancer Dana-Farber de l’Université de Harvard conjointement avec l’Hôpital des Femmes à Boston. Elle concerne 700.000 patients atteints des dix formes les plus virulentes de cancer. Il en ressort que les personnes mariées voient leur maladie diagnostiquées plus tôt, que les traitements en sont plus efficaces et que leurs taux de survie est beaucoup plus important que pour les divorcés ou les non-mariés. Pour être plus précis, les chercheurs écrivaient à propos des cancers du sein, de la prostate, du colon, du rectum, de l’œsophage, du cou la phrase suivante : « Le bénéfice en matière de survie associé au mariage est beaucoup plus important que la chimiothérapie elle-même ». Voilà qui est tout à fait étonnant. Une des raisons donnée est la résistance psychologique influée par le conjoint qui en outre surveille de près les traitements et recommandations diverses. Ceci allant parfois jusqu’au harcèlement. A été aussi souligné le rôle du soulagement psychologique de l’angoisse liée à une maladie grave. De plus, l’aide quotidienne dans les actes les plus élémentaires de la vie est fondamentale. Enfin, certains traitements ne sont envisageables que dans la mesure où le malade est aidé au fil de la journée par son conjoint.

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