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Après avoir fait clôturer sa frontière avec la Turquie, le ministère de la Défense de Bulgarie a décidé, mardi, d’employer les grands moyens face à l’afflux d’immigrants en provenance de Macédoine, il a envoyé des blindés aux quatre postes-frontières qui contrôle sa frontière avec la Macédoine, pour appuyer la police.

Vingt-cinq militaires avec des véhicules blindés ont été dépêchés aux quatre postes-frontières qui séparent la Bulgarie de la Macédoine, mais « leur nombre peut augmenter si la situation s’aggrave », explique-t-on au ministère de la Défense.

A cette occasion on apprend comment la Grèce qui en fait partie et se trouve être une porte d’entrée toute grande ouverte au Grand remplacement. La Bulgarie est pour le moment encore épargnée par la vague migratoire sans fin qui déferle sur l’Union, arrivant depuis la Grèce vers la Macédoine. « Nous estimons le risque (d’un tel afflux) relativement limité car la Bulgarie respecte les procédures d’enregistrement », déclare, le même jour, la ministre de l’Intérieur Roumiana Batchvarova à la télévision Nova, “ce qui n’est pas le cas en Grèce, en Macédoine et en Serbie”. Néanmoins la Bulgarie a accueilli depuis le début de l’année 15.000 immigrants clandestins, principalement syriens, arrivés par la Turquie. Les migrants arrêtés en Bulgarie sont placés pendant plusieurs mois dans des camps de réfugiés avant d’obtenir un statut leur permettant, dans le meilleur des cas, de voyager dans l’Union européenne, sans s’y installer.

« La Bulgarie garde bien ses frontières », aussi les clandestins préfèrent-ils passer par les îles grecques pour se diriger vers l’Europe occidentale via la Macédoine et la Serbie”, a encore précisé Daniel Mitov, le ministre des AE  à la télévision BTV.

La Bulgarie a par ailleurs érigé sur sa frontière avec la Turquie une clôture de 30 km qu’elle envisage de prolonger, et maintient un millier de policiers pour empêcher les entrées clandestines. Ce qui prouve bien, si c’était nécessaire,  que lorsque les immigrés parviennent à franchir les frontières par flots continus en Union, c’est qu’il n’existe aucune volonté de les en empêcher. 

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