L’Organisation Mondiale de la Santé vient de sortir un rapport concernant le sida. Elle dit tout haut ce que peu de gens disent ou n’ont pas droit de dire en France sous peine d’être accusé voire poursuivi pour homophobie. Un dénommé Gottfried Hirnschall qui dirige le département de l’OMS afférent au sida a déclaré que dans la population homosexuelle, « nous constatons une explosion de l’épidémie ». Il fait un appel pour que « les hommes ayant des relations sexuelles entre eux » prennent à titre préventif un traitement contre le virus de cette maladie. Rappelons qu’en France, un cas nouveau de sida sur deux tient à l’activité sexuelle des homosexuels alors qu’ils représentent au grand maximum 4 % de la population. Les « couples homosexuels » ne représentent que 0,6 % des Français. Les autres gays sont erratiques et changeants. Sur le plan mondial, Hirnschall explique que les homosexuels mâles ont 19 fois plus de risques d’attraper le sida que le reste de la population. Pourquoi ? 

Actuellement beaucoup d’homosexuels voient que les traitements contre le sida permettent de prolonger la vie durant de nombreuses années. Le cas le plus spectaculaire est celui du député socialiste ex-UMP Romero, militant du « mariage » homo et de l‘euthanasie. L’omniprésence LGBT et l’aide apportée par certains gouvernements et la franc-maçonnerie donnent au monde homosexuel une sensation d’impunité qui pourrait s’étendre à leur santé.

Par ailleurs la différence entre le nombre d’homosexuels vivant en “couple” (homme et femmes) et le nombre total estimé est impressionnante. Elle signifie que l’immense majorité de ceux-ci ont un comportement erratique et multiplient les partenaires, ce qui bien évidemment multiplie la diffusion du virus HIV.

L’idée de Hirschall est en soi bonne. Mais mettre tous les homos au traitement antiviral a un coût extravagant. Le prix mensuel de la trithérapie se situe entre 1000 et 1500 euros par mois. Si effectivement 4 % de la population est homo de sexe mâle, les dépenses afférentes à la proposition Hirnschall aboutissent à un chiffre de 2 milliards 400.000 euros par mois. Multiplié par douze mois et dix ans minimum, la Sécurité Sociale peut mettre la clé sous la porte. Il vient d’être commercialisé une trithérapie du nom de Truvada qui est moitié moins chère. Mais son efficacité est partielle, limitée dans le temps et même contestée. Une véritable roulette russe donnant une impression de fausse sécurité. 

Quand l’effet préventif des antiviraux a été découvert il y a deux ans, l’idée de la direction de la Santé en France était de « cibler la prévention » sur les lieux fréquentés par les gays : bars, club échangistes, arrière-cours de bistrots. Mais les tentatives de cerner ces milieux ont vite fait long-feu en raison de la labilité de ce genre particulier de clientèle. Si elles avaient réussi, qui aurait payé ? Peut-être aurait-on pu demander à Bergé…

Dr Jean-Pierre Dickès

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