Alors que le débat sur la PMA et la GPA fait rage en France, le cas Ari Nagel devrait faire réfléchir les apprentis sorciers.

Ari Nagel,  surnommé « Sperminator » par les médias américains, anglais et israéliens, est un juif qui remplit sa ” mitzvah ” de  croître et de multiplier de ” manière très peu conventionnelle “, selon les termes du Times of Israël qui lui consacre un long portrait.

Qui est ce Ari Nagel ? Âmes sensibles s’abstenir !

“(…) un professeur de mathématiques et d’informatique de New York qui donne gratuitement son sperme aux femmes qui le contactent pour obtenir de l’aide pour tomber enceinte. Il a parfois des relations sexuelles avec les femmes. Dans d’autres cas, il fait des dons de sperme chez elles, ou les accompagne chez le médecin, dans des cliniques spécialisées ou dans des banques de sperme. Il a même parfois, comme l’a rapporté la presse, éjaculé dans des coupes menstruelles dans des toilettes publiques pour hommes avant de les remettre aux femmes qui les inséraient dans leurs vagins dans les toilettes pour femmes voisines. “

Un article du New York Post raconte que ce Ari Nagel, pratique notamment de tels échanges de sperme dans les grands magasins et les Starbucks de la région !

Ari Nagel confirme ses ” exploits ” au Times of Israël :

« (…) deux de mes enfants sont nés dans des cas où j’ai donné le sperme à la mère dans des toilettes publiques. Pour l’un, c’était dans les toilettes d’un hôtel Hampton Inn du Queens, et l’autre, dans les toilettes du tribunal familial du centre de Brooklyn »

« Et pour l’un de mes enfants, j’ai envoyé le sperme par la poste »

Ari Nagel se considère comme le ” père ” de 26 enfants de moins de 14 ans (et de sept autres à naître) mais avoue qu’il a cessé de compter car “ il fait cela quasiment à temps plein depuis neuf ans, et il est déjà assez difficile pour lui de tenir le compte des grossesses réussies, alors les tentatives d’insémination qui ont échoué… “. Il était récemment en Israël sur l’invitation d’une Israélienne qui a payé son vol pour qu’il lui fournisse cinq échantillons de sperme conservés à la banque de sperme de Ramat Hasharon.

Nagel a tout de même été poursuivi par cinq femmes qui demandent des pensions alimentaires… Times of Israël écrit qu’environ ” la moitié de son salaire de 100 000 dollars annuel est consacré à des pensions alimentaires pour neuf de ses enfants “.

Times of Israël précise que ” les femmes à qui il donne du sperme sont de toutes les origines sociales, économiques, religieuses et ethniques. Certaines sont juives. Elles vivent aussi dans le monde entier, même si la majorité d’entre elles est à New York, dans le New jersey, le Connecticut et la Pennsylvanie. Certaines sont mariées, d’autres célibataires. Certaines sont hétérosexuelles, d’autres homosexuelles. L’un des couples que Nagel a aidé comptait un membre transgenre.

Ari Nagel est fier de lui :

« L’un a des mamans afro-américaines lesbiennes à Brooklyn. L’autre est né d’une mère célibataire mormone qui vit dans une ferme du Midwest. Et le dernier est le fils d’un couple juif de Nouvelle Angleterre, dont l’un des parents est transgenre. Ce n’est pas super cool ? »

Times of Israël ajoute quelques éléments :

“Cette très grande famille multi-ethnique « Benetton » que Nagel s’est créée est à des années lumières de la famille juive orthodoxe dans laquelle il a grandi à Monsey, dans l’état de New York. Issu d’une famille de sept enfants, Nagel s’est éloigné de la pratique de la religion il y a une vingtaine d’années. « Mais je prends toujours un jour de congé pour les fêtes juives », a dit Nagel, qui reste proche de sa famille orthodoxe.”

“Du point de vue de la loi juive, Nagel réalise un acte interdit, selon le rabbin et docteur Avraham Steinberg, expert en bioéthique juive. « Emettre du sperme de cette manière est de l’onanisme, et c’est un acte interdit. Il est interdit à un homme juif qui n’est pas marié de donner son sperme », a indiqué Steinberg pendant un entretien réalisé dans son bureau du Centre médical Shaare Zedek de Jérusalem. « Il n’est permis à un homme marié de donner son sperme que si son épouse suit un traitement pour la fertilité. Et un homme juif qui subit une chimiothérapie ou un traitement de ce genre peut faire congeler son sperme pour un usage futur dans le cadre d’un mariage. Lais ce que fait [Nagel] n’est pas autorisé par la [loi juive] », a-t-il précisé.

Même si les activités de « Sperminator » de Nagel contreviennent à la loi juive, pour la minorité de ses enfants nés de mères juives, la loi juive s’appliquerait. « Selon la loi juive, les donneurs de sperme sont les pères, donc une mère juive pourrait mener Nagel au [tribunal religieux] et demander une [pension alimentaire] », a indiqué Steinberg.”

“Il existe également une préoccupation théorique sur les enfants nés d’inceste si des individus juifs nés d’un don de sperme du même donneur se marient.”

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Mots clefs , ,
4 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !