Dans la galaxie politique gauchiste antifasciste, antiraciste, anti-xénophobe, anti-anti-homosexuel et autres anti, le débat honnête est quasiment impossible : la stigmatisation de l’adversaire politique, qualifié d’office d’extrémiste, par insultes et calomnies est de stricte observance, elle est mondialisée, globalisée. Le terrorisme intellectuel est apatride, sans frontières, comme la diasporas d’où il est issu.

En France, en Allemagne, et autres pays européens, combien de manifestations de la droite nationale, identitaire, garante du respect des valeurs familiales, qualifiée tout bonnement d’extrême-droite par les médias et politiques du système, sont interdites ou sous haute surveillance : Front National, Manif pour tous, Pegida, Civitas, …à chacun de ces rendez-vous politiques, quelque soit le pays, les hérauts de la bien-pensance et de l’humanitarisme sentimental et droit-de l’hommiste sortent leurs longs couteaux faits de vulgarité, d’insultes, d’outrances : détruire la réputation de l’adversaire par la propagande médiatique, l’interdiction juridique, des paroles qui tuent plus vite que leur ombre, utiliser l’argumentation ad personam, la reductio ad Hitlerum, est de rigueur ! Le point Godwin est atteint à tous les coups par ces défenseurs du politiquement correct et destructeurs de la civilisation, du savoir-vivre, du bon sens.

L’Italie n’est pas exempte de ce  phénomène. Dans quelques jours, mardi 19 janvier, le mouvement Alliance for Peace and Freedom formé de représentants élus de 10 pays européens, dirigé par le leader du parti Forza Nuova italien, Roberto Fiore, député européen, devrait réunir à Bologne, des élus locaux et parlementaires européens des droites nationales et identitaires européennes.

Vulgarité et point godwin n’ont pas manqué de fuser de la part des opposants gauchistes. Le chef du groupe Parti Démocrate de la région Emilie-Romagne, Stefano Caliandro, a écrit : “Le mouvement APF réunira dans notre cité les responsables d’extrême-droite élus dans les administrations locales européennes. Il est vrai que nous ne pouvons par empêcher que des personnes élues comme maires, conseillers ou membres des parlements régionaux se réunissent dans notre ville.  Je voudrais cependant que ces représentants des institutions se démontrent respectueux envers la ville médaille d’or de la Résistance, pas comme cela est advenu en novembre dernier devant le monument aux morts, place Majeure, ou lors de la manifestation dans la rue Mattei contre les immigrés. Je voudrais qu’à Bologne soit évitée la honte des saluts romains pour lesquels la ville attend toujours des excuses.”

Cette intransigeance rappelle celle de tous les idéologues révolutionnaires : “Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.” Certainement les Bolognais apprécieraient qu’une telle fermeté soit manifestée vis-à-vis des migrants qui envahissent la cité et les immeubles abandonnés ou fermés. Mais monsieur Caliandro est un de leur fervent soutien…

Le maire de la ville a fait cependant encore plus fort : il a allié dans ses paroles ostracisantes, vulgarité et lieux communs de l’antifascisme et antiracisme radicals :  “Mais ils n’ont rien d’autres de mieux à faire dans la vie que de venir nous rompre les couilles dans cette ville ? Racistes et xénophobes, ils n’auront jamais rien à faire avec Bologne, si ce n’est compliqué les problèmes d’ordre public. Notre ville est antifasciste, donc je dis seulement : faites attention à ne pas trop faire de dommages et, si possible, cette initiative allez la réaliser autre part. Ce ne sera pas cette racaille à compromettre le présent et le futur de Bologne.”

Comme le dit si bien un journaliste italien, il a “inauguré un nouveau genre politico-idéologique, celui de l’anti-fascisme grossier et obscène. Son ardent antifascisme ne dédaigne pas les expressions lourdes et vulgaires.” C’est le moins qu’on puisse dire.

Avec de tels défenseurs de Bologne et sa contrée, il est certain que l’invasion migratoire contre laquelle se lèvent l’Alliance for Peace et Freedom et de plus en plus de voix d’électeurs dans la ville et dans la région d’Emilie-Romagne n’est pas prête d’être stoppée ni résolue. Et le terrorisme intellectuel pourra continuer à sévir.

Francesca de Villasmundo

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