Le Daily Mail qui est le plus connu des quotidiens britanniques donne en date du 14/10/2015, une information à la fois peu banale et inquiétante. En Grande-Bretagne la fécondation in vitro n’est pas prise en charge dans le cadre de la PMA par le gouvernement, en dehors des cas de stérilités liées aux couples. En sont par exemple exclues les lesbiennes. Or aussi étonnant qu’il en puisse paraître actuellement, au moins 25 cas de jeunes filles vierges ont demandé la FIV. Pour ce faire elles ont dû payer l’équivalent de 6.800 euros. Ces jeunes personnes hétérosexuelles n’aiment pas le contact physique avec les hommes ou veulent s’épargner les relations sexuelles. Certaines d’entre elles prétendent qu’elles ne trouveront jamais l’homme idéal et n’ont pas envie d’en attendre un pour avoir un enfant. Elles se passent donc de leurs services pour procréer. L’expression anglaise est la suivante : « ramasser le plateau pour elles-mêmes ».

Bien sûr ces situations incroyables sont très critiquées car elles minent le principe même de la maternité liée à la paternité. En réalité ces jeunes femmes considèrent l’enfant comme une sorte de nounours. Les psychothérapeutes mettent en garde contre une telle pratique en affirmant qu’elle est préjudiciable au développement des enfants. Pourtant, cinq centres médicaux acceptent de se prêter à de telles demandes !

Les raisons invoquées sont simples. Les médecins constatent que de plus en plus de femmes vivent seules dans la société. Ce nombre a doublé en dix ans dans le pays. Effectivement dans ma pratique j’ai vu un « parent isolé » de sexe féminin ayant eu quatre enfants de quatre pères différents.

Mais apparemment, les femmes demandant ce genre de services ont autour de 20 ans. Ce sont des étudiantes exerçant de simples métiers et vivant chez leurs parents. Les 25 personnes concernée n’ont jamais eu de relations sexuelles. Elles sont absolument inconscientes de la responsabilité prise notamment dans le cadre d’une union ultérieure.  ( dailymail.co.uk/news/article-3250413/ ).

Bien sûr, il y a là un côté anecdotique mais significatif à cette nouvelle. D’autant que comme partout il ne manque pas de géniteurs. Mais elle nous lance directement dans la perspective du Meilleur des Mondes ; celui de la destruction de la notion de famille. Dans le roman d’Aldous Huxley, la loi interdit même de prononcer ce mot. L’enfant est réduit à un simple produit qui s’achète. Il n’est plus le fruit d’un amour partagé concrétisé par la naissance d’un enfant. Ce dernier ne mérite même plus d’avoir un père et une mère. Voilà qui nous mène hors de toute mesure d’échelle humaine. De leur côté, les « médecins » qui pratiquent ce genre de choses sont des hontes pour la profession car animés de l’esprit de lucre. Que ne ferait-on pas pour de l’argent ?

Jean-Pierre Dickès

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