C’est amusant de voir la grande presse découvrir en 2017 des termes comme la taqiya, fréquemment présents dans la presse de la droite nationale depuis plus de 30 ans, presse qui, comme pour le communisme, a commis le crime aux yeux du système et de ses zélotes d’avoir eu raison trop tôt. Il ne faut jamais être un précurseur, c’est toujours le premier chrétien qui hérite du plus gros lion…

Qu’est-ce que la taqiya ? Il pourrait se traduire en français par « dissimulation ». Un musulman peut abjurer extérieurement ses croyances, professer publiquement une autre religion, accepter d’être réputé non-musulman ou renoncer aux exigences cultuelles et législatives conformes à l’islam, tout cela s’il se trouve dans des conditions qu’il estime être de contrainte justifiant une telle attitude.

Il y a encore quelques semaines, les prétendus « experts » niaient encore l’existence de celle-ci, notamment le site Meltingbook dans un article du 30 septembre 2016 ou de la revue marxiste Periode dans un article du 7 mars 2014, revue diffusée notamment par Sciences-Po Paris.

Le 23 janvier 2018, Cécile De Sèze publie un article sur le site internet de RTL sur ces pratiques :

« Boire, fumer, sortir en boîte, écouter de la musique, se raser la barbe… Tous ces interdits de l’islam radical deviennent autorisés dans le cadre de la taqîya, ou “technique de dissimulation”. François Molins a évoqué mardi 23 janvier sur RTL cette pratique, interrogé sur les jihadistes de retour en France.  Ces revenants affichent un discours de regrets en revenant sur le territoire, mais “toute la difficulté derrière ce discours, c’est, compte-tenu des techniques de dissimulation, de savoir si derrière ces regrets, ces désillusions, ils ont gardé ou perdu leurs convictions jihadistes”. Ces “techniques de dissimulation” dont parle le procureur de la République de Paris sont aussi appelées taqîya. C’est l’art de se dissimuler, se fondre dans la foule pour se faire oublier des services de renseignement dans le but de commettre un attentat. La taqîya se traduit dans les faits par une barbe rasée de près ou de quelques jours, la montre portée au poignet gauche, des vêtements dits “occidentaux” (ne pas porter le qamis), voire aller en boîte, boire de l’alcool… Soit effacer tout signe d’appartenance à l’islam radical.  Elle en a dupé plus d’un, dont le juge d’instruction qui a remis en liberté Adel Kermiche, pourtant détenu pendant dix mois après une deuxième tentative de départ pour la Syrie. C’est pendant une permission de sortie qu’il a commis l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray avec son complice Abdel Malik Petitjean. Mohamed Merah aussi avait pratiqué cette technique avant d’assassiner froidement sept personnes, dont trois enfants, en mars 2012. Une technique qu’il maniait si bien que son dossier n’a pas été judiciarisé, et les renseignements français ont même émis l’hypothèse de le recruter. Aucun des terroristes qui a frappé la France le soir du 13 novembre 2015 ne portait de barbe longue. Ni Amédy Coulibaly ou les frères Kouachi, responsables des attentats de janvier 2015 »

L’économiste et statisticien français Louis-François Benoiston de Châteauneuf – cité dans l’article Les envoyés d’Allah paru dans Le Spectacle du Monde de février 1990 – avait décrit dès 1810 dans Précis historique de la guerre des Sarrasins dans les Gaules les méthodes utilisées par les sectateurs de Mahomet pour partir à la conquête des pays voisins. Il y était déjà question de taqiya et d’immigration… : des groupes d’immigrés infiltrés dans le pays convoité servent de cinquième colonne aux armées arabes qu’ils accueillent en libérateur. Ainsi, des colonies d’immigrés syriens acquis à l’Islam s’étaient établies sur tout le pourtour du bassin méditerranéen et notamment à Tarragone, Fréjus, Saint-Tropez et Narbonne. En Espagne, ce furent les Levantins qui joueront un rôle de première grandeur dans l’invasion ibérique.

En 1906, le géographe Onésime Reclus, par ailleurs père du mot « francophonie », avait nommé les quatre conditions réunies pour un Islam conquérant, se lançant dans la guerre totale contre les kafirs : l’unité, la force, la richesse et la science. Et de conclure que : « dans toutes les humanités restées religieuses, c’est la musulmane dont on peut plus que toute autre appréhender une prise d’arme générale ».

Hristo XIEP

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