Immigration entry stamp on the inside page of a passport (XL)

Québec – Le gouvernement a annoncé la tenue d’une consultation publique sur la politique d’immigration. Mais il ne s’agit pas d’une consultation populaire permettant aux Québécois de s’exprimer comme cela pourrait se passer en Suisse. Tout se déroule ici en commission parlementaire et se limite à entendre en audience quelques spécialistes de l’immigration triés sur le volet. Après quoi les politiciens s’auto-congratulent et poursuivent leur politique irresponsable d’immigration.
Les Nationalistes du Saguenay tirent la sonnette d’alarme :
 
Dans « Syndicats et immigration, le chapitre interdit », nous avions justement démontré comment ces consultations publiques sont en fait une sinistre farce où les plus grandes puissances financières du Québec, c’est-à-dire les syndicats et les corporations patronales, plaident une hausse du taux d’immigration pour qu’augmente leur nombre de cotisations. Nous citions en exemple le gigantesque poids que représente la CSN dans la balance immigrationiste:

«La CSN, en tant qu’acteur important sur le marché du travail, continue de plaider en faveur de la venue de personnes immigrantes sur le territoire du Québec. L’approche proposée est que la mise en place et le maintien de mesures existantes assurent l’intégration en emploi des personnes issues de l’immigration…»

«…ce syndicat reçoit donc plus ou moins 41,3 millions en cotisations syndicales d’immigrants annuellement. La même année, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) injectait 42,3 millions de son budget de dépenses annuelles dans ses services d’intégration.»

Il ne faut pas oublier que le discours du Conseil du patronat (qui prônait dès 2008-2010 un objectif de 60 000) est le même que celui des syndicats, c’est un consensus syndicat/patronat aux audiences sur l’immigration qui vient confirmer, aux quatre ans, les orientations prises par l’Assemblée nationale.
 
En 2011, le MICC consulte également (et hypocritement) des organismes qui dépendent directement de son financement et qui sans grande surprise appuient tous les hausses des taux d’immigration recommandés par la main qui les nourrit. Ces organismes représentent pas moins de 35 % des consultations à l’époque! Autrement dit, le MICC se consulte lui-même.
Bref, aucune voix discordante ou moindrement critique n’est entendue!
Le volume d’immigration augmente, le bilan reste le même
 
Madame Weil se moque de nous lorsqu’elle déclare :

«C’est avec beaucoup de détermination que je me suis engagée dans l’élaboration d’une nouvelle politique en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion qui gouvernera les actions du Québec dans ces domaines au cours des prochaines années.»

La seule différence entre ce document et les précédents, c’est qu’on y sous-entend maintenant que les taux d’immigration devront être de 60 000 par année pour assurer maintenant le renouvellement de la population. En vérité, lorsqu’on compare la projection de 2015 à celles de 2007 et de 2011, on constate que l’immigration des dernières années n’a fait que repousser le problème, tout en l’accentuant.
 
Effectivement, l’immigration n’a fait qu’augmenter la population qu’il faudra renouveler, ce qui explique pourquoi le nombre de 60 000 commence à s’officialiser dans les projections du ministère. En augmentant continuellement le poids démographique du Québec sans miser sur le taux de fécondité des Québécois, nous nous verrons proposés, dans un futur proche, des taux de 70 000, puis de 80 000, ainsi de suite…
 
2011 : «On constate ainsi qu’un niveau d’admissions annuel de 40 000 ne suffirait pas à assurer une croissance de la population au-delà de 2050. Pour sa part, un niveau de 50 000 admissions pourrait mener à une augmentation de la population de 19,2 % en 2056, par rapport à la taille de celle-ci en 2009.»
 
2015 : «Toujours selon les projections de l’Institut de la statistique du Québec, à un seuil de 50 000 personnes immigrantes annuellement, la taille de la population en âge de travailler connaîtrait un recul marqué entre 2017 et 2030 et devrait très peu varier à long terme par rapport à son niveau actuel. Ce n’est qu’à partir d’un niveau de 60 000 personnes immigrantes admises annuellement que le Québec éviterait un recul de sa population en âge de travailler en dessous de son niveau de 2011 avant de croître de manière plus marquée à plus long terme.»
Une seule solution: favoriser la natalité des Québécois de souche
 
Les démographes s’entendent: la seule solution à la décroissance démographique est la stimulation des taux de natalité. Nous avons expliqué comme cela serait facile à mettre en œuvre dans « Pour l’application d’une politique nataliste ».
 
Cette recherche comparaît, entre autres, les profils économiques de la fausse et de la vraie solution au décroissement démographique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le gouvernement et ses maîtres financiers ne veulent rien savoir d’un retour de la famille québécoise.
 
Budget annuel pour l’immigration : 352 000 000$
 
Budget annuel pour la natalité : 61 000 000$
 
Pourquoi les gouvernements qui se succèdent, au Québec, continuent de mettre tous leurs jetons sur cette politique d’immigration massive, sur ce terrible cercle vicieux?
 
Nous y voyons soit des ambitions économiques1 2 3, soit des ambitions génocidaires4 5 6.
Pourrait-il s’agir des deux?
 
 
Références:

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