Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) recrute. Le 12 février il publie sur son site une annonce d’embauche avec les précisions suivantes :

«Pour être admissibles au programme, les candidats doivent être d’origine autochtone ou appartenir à une minorité visible (communautés arabe, latino-américaine, asiatique, noire) ou ethnique (parent[s] d’origine autre que québécoise)».

Autrement dit, si vous êtes «blanc» ou si vous êtes Québécois, vous n’êtes pas le bienvenu!”, lit-on dans une tribune de Mathieu Bock-Côté publiée par le Journal de Montréal.

“Pourquoi personne ne hurle au racisme ? Parce que la discrimination raciale est non seulement tolérée, mais encouragée, lorsqu’elle joue contre les membres de la “majorité”. C’est la logique de la discrimination positive. On s’imagine à tort la société québécoise raciste, occupée à discriminer les minorités ethnoraciales, à les exclure. Puis on décide de répondre à cela par un racisme inversé, qui sera bien vu socialement.

Le SPVM croit justifier sa démarche en disant vouloir se rapprocher des minorités ethniques. Il a comme objectif une meilleure représentativité de la population montréalaise. C’est la logique du multiculturalisme. Elle laisse croire qu’un Africain d’origine ne pourra se sentir représenté que par un Africain, qu’un Sud-Américain ne se sentira représenté que par un Sud-Américain. Et ainsi de suite. Elle enferme chacun dans un ghetto et ne le laisse plus en sortir.

Clientèles ethniques

Avec elle, la population est découpée en clientèles ethniques à satisfaire. Ceux qui bénéficient de tels programmes devraient être les premiers offusqués. On les traite comme de la chair à quota et on leur explique doctement que c’est moins pour leurs qualités personnelles qu’ils sont embauchés que parce qu’ils viennent remplir une case administrative imaginée par les bureaucrates de la diversité.

Ce phénomène ne se limite pas au SPVM. La discrimination positive est pratiquée dans les embauches gouvernementales comme elle l’est dans les départements universitaires. En fait, elle est désormais inscrite dans les mœurs des organisations publiques. Les politiciens en font aussi la promotion. Il y a quelques années, une candidate à la mairie de Montréal avait décrété que la fonction publique municipale était «trop blanche». Elle voulait lutter contre cela.

Scandale

La discrimination positive est un des plus grands scandales de notre société. Elle représente une forme de racisme pseudo-vertueux, une discrimination maquillée en quête d’une plus grande égalité. Elle crée deux classes de citoyens: ceux qui ont droit à des privilèges ethniques et ceux qui n’en ont pas.(…)”

Depuis, le Service de police de la ville de Montréal a effacé l’annonce litigieuse de son site internet…

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

75 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !