Une nouvelle passée sous silence par les chaines de TV: “Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? telle sera la question à laquelle devront répondre les Hongrois le 2 octobre a annoncé officiellement la présidence du pays ce 4 juillet. Viktor Orban avait annoncé ce référendum  dés le mois de mai. Ce n’est donc pas une nouveauté qui arriverait dans le vent du Brexit. Ce référendum fait suite au plan européen de répartition des prétendus “réfugiés” dans les pays membres de l’UE qui doit être sanctionné très lourdement par 250 000 € de pénalité par migrant refusé. Le Premier ministre Hongrois avait alors déclaré que « la proposition de la Commission de Bruxelles est outrageante », et il avait annoncé donner la parole au peuple hongrois tout en dressant un réquisitoire sans concession de la politique technocratique et dictatoriale de Bruxelles.

Ce plan est destiné à relocaliser à travers les Etats membres de l’UE 160 000 demandeurs d’asile (dont le nombre a du augmenter depuis) qui se trouvent en Grèce ou en Italie, couvrant ainsi des manœuvres criminelles, dont les populations en recherche du paradis européen qui n’existe pas sont les victimes en même temps que les Européens de l’Union.

La Hongrie espère ainsi opposer aux technocrates qui dirigent l’Union, la souveraineté du peuple hongrois. Les quotas obligatoires de répartition de migrants, adoptés en septembre dernier par les vingt-huit, violent la souveraineté des nations. C’est pour faire obstacle à cette dictature immigrationniste que les Britanniques ont demandé le Brexit par référendum. Reste à savoir si Bruxelles se soumettra au verdict de la vox populi, ou bien si, comme pour le Brexit, ce référendum ne ferait qu’ouvrir des négociations dont l’issue est fonction de  la volonté de ceux qui mèneront les négociations du côté du Brexit face à une Union qui y est opposée. 

Un référendum qui pourrait aussi être purement ignoré ainsi que la Commission européenne l’a rappelé au prétexte que ce programme avait été décidé lors “d’un processus de décision sur lequel se sont accordés tous les Etats membres”, et que ce plan était juridiquement contraignant. Si telle devrait être la position du directoire de l’Union, cela ouvrirait très certainement une crise encore plus grave dans l’Union.

La Hongrie a porté plainte en décembre devant la cours de justice européenne dans l’espoir de se dégager de cette obligation, ce qui rend cette obligation suspensive en ce qui la concerne. En pratique, le plan de relocalisation avance à petits pas, des groupes de dizaines de réfugiés étant régulièrement transférés depuis la Grèce ou l’Italie dans les différents pays de l’UE qui se sont engagés à les accueillir.

 La Hongrie a vécu longtemps sous le joue de l’Empire ottoman, elle a été occupée entre 1541 à 1699  et même 1718 pour la région de Banat, c’est-à-dire que le pays n’a retrouvé sa complète indépendance qu’au XVIIIème siècle, après trois siècles de joug musulman.

Le gouvernement hongrois a commencé début avril sa campagne pour le non, mettant en relief tous les dangers d’une immigration incontrôlée: la culture, les mœurs et la religion différents, ainsi que les infiltrations de terroristes islamistes comme tous les derniers attentats survenus en Union européenne le démontrent. Par ailleurs les événements démontrent qu’à la troisième génération une radicalisation des musulmans intervient souvent, ce qui comporte un danger pour l’avenir.

emiliedefresne@medias-presse.info

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