Nous recevons cette tribune d’André Waroch, auteur du livre Les larmes d’Europe.

Guerre civile et immigration

A l’issue des émeutes de 2005, qui firent quatre morts, plus de cinquante blessés dans les forces de l’ordre, donnèrent lieu à près de trois mille interpellations, occasionnèrent la destruction de 9000 voitures, et virent l’Etat d’urgence instauré en France pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, Dominique Venner eut ces quelques mots glaçants : « Nous vivons le début de quelque chose que nous ne connaissons pas, qui n’a pas de précédent sous cette forme ».

Mais les émeutes de 2005 ne sont elles-mêmes qu’une des étapes d’un processus enclenché dans les années soixante-dix.

Les quarante dernières années qui nous précèdent sont, en effet, l’histoire d’une longue chute dans l’abîme. Le seul écrivain français à avoir tenté de raconter cette histoire sous une forme romancée fut Michel Houellebecq qui tenta ainsi de poser la question centrale, qui est, selon Philippe Muray, celle de la littérature, à savoir : que se passe-t-il ? 

Ce qui se passe en France depuis ces quatre dernières décennies, ce qui se joue, est justement la question interdite par excellence.

Un déluge de mensonges s’est abattu sur le pays et ses habitants, victimes de ce que Renaud Camus a appelé « le Grand Remplacement », et qu’Eric Zemmour et Valéry Giscard d’Estaing (pourtant lui-même responsable de la mise en place du regroupement familial en 1976) ont qualifié du terme plus prosaïque d’ « invasion », terme d’ailleurs lui aussi assez mensonger, puisque renvoyant en premier lieu aux invasions germaniques ayant détruit l’empire romain d’Occident, c’est-à-dire à un évènement opposant des soldats à d’autres soldats, l’installation massive des Wisigoths et autres Ostrogoths en Gaule n’étant que la conséquence logique de leur victoire militaire.

Rien de tel dans le cas qui nous occupe : les nouveaux Barbares ne sont venus ni avec des tanks, ni avec des lance-roquettes, ni même avec des fusils, mais dans le plus complet désordre, et les mains nues. Et il ne manque pas de voix médiatiques pour nous expulser que tout cela « est inéluctable » « qu’on ne peut pas lutter » contre cet afflux de « réfugiés ».

Il n’aura pourtant fallu qu’un peu plus d’un mois à la petite Hongrie de Victor Orban, menacée par ce même afflux de « réfugiés », pour régler le problème, en installant tout simplement une barrière de barbelés tout le long de son flanc sud. Dorénavant, ne pénètrent en Hongrie que ceux qui y ont été autorisés par un gouvernement national élu démocratiquement. Ce qui est apparemment le pire cauchemar pour les élites politico-médiatiques au pouvoir à l’Ouest.

L’installation des nouveaux Barbares est donc voulue, organisée et planifiée par le pouvoir lui-même, qui agit de ce fait sciemment, et ce depuis plusieurs décennies, contre la population autochtone.

Pourtant, la guerre civile qu’on annonce aujourd’hui pour demain, et qu’on annonçait déjà hier pour aujourd’hui, n’a toujours pas eu lieu. Cette guerre, qui devait opposer, soit l’Etat français à des forces islamo-africains plus ou moins structurées, soit des autochtones constituées en milices à ces mêmes forces islamo-africaines, est restée dans les cartons des intellectuels « d’extrême-droite » ou autres harangueurs « populistes ».

Le problème qui se pose pour le premier cas, c’est qu’il impliquerait un système politico-médiatico-judiciaire poussé dans ses derniers retranchements, débordé par ceux dont il a voulu à toutes forces l’installation massive sur son territoire.

En réalité, le système n’est pas du tout débordé, et ne semble pas en passe de l’être dans avenir proche, par la racaille islamo-africaine. Comme pour l’immigration, la situation est en fait sous contrôle, et tout ce qui se passe, se passe parce que les dirigeants l’on voulu ainsi.

Le deuxième cas, c’est-à-dire l’affrontement entre autochtones et islamo-africains, n’a pas eu lieu non plus. Au contraire, on semble n’en avoir jamais été plus éloigné. Il n’y pour ainsi dire aucune réaction – à part la fuite – des Français face à ce phénomène gravissime qui les dépossède, peu à peu, de la terre qui était la leur depuis la plus haute antiquité.

L’insurrection que le pouvoir redoute par-dessus tout n’est ni celle des islamo-africains, agitation violente, désordonnée et bestiale, qu’ils pourraient en réalité mater très rapidement, par la police et la justice (c’est-à-dire, comme au Maghreb, par la bastonnade suivie d’une déportation de masse), ni celle des « identitaires » qui décideraient de prendre les armes contre les Noirs et les Arabes, mais celle qui pourrait advenir le jour où les autochtones européens dans leur ensemble prendraient subitement conscience de la manipulation dont ils ont été victimes.

Le jour où ils comprendront que ce n’est pas par incompétence que les différents gouvernements agissent contre leurs intérêts, mais parce qu’ils servent d’autres intérêts.

Car les exactions commises par les arabo-africains (qui ne relèvent nullement de la « délinquance » mais du terrorisme, tel que défini par le larousse : Ensemble d’actes de violence commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système.), résultat de leur totale inaptitude au « vivre-ensemble » (expression qui désigne l’état qui pourrait être celui de la société française s’il n’y avait pas eu cette immigration qui transforme la France en un immense dépotoir où règne la loi de la jungle), leur violence, la haine qu’ils éprouvent et pratiquent à l’égard du peuple français, ont fait oublier à tout le monde que cette haine est d’abord celle qu’éprouvent les responsables de cette immigration à l’égard des autochtones, qu’ils ont tout simplement livrés aux Barbares.

Nous vivons l’aboutissement logique de la sécession des élites décrite par Christopher Lasch, processus de séparation physique, culturel et anthropologique, qui aboutit, à la fin, à la liquidation physique des peuples occidentaux.

La haine des élites françaises à l’égard de leur propre peuple est facilement prouvable : il suffit de constater quels immigrés sont le plus défendu par les médias, et lesquels ne récoltent que de l’indifférence.

Chacun a pu entendre, par exemple, ces dernières années, qu’il n’y avait pas assez de Noirs et d’Arabes à la télévision (on confia le journal de TF1 à Harry Roselmack en 2006 pour cette raison, à la suite justement des émeutes de 2005, dont le caractère racial fut donc à cette occasion avoué et assumé par le pouvoir). J’en ai pour ma part vu un certain nombre. Je ne sais pas combien il en faudrait pour que nos petits maîtres soient satisfaits.

Peut-être ont-ils employé le terme plus hypocrite de « minorités ». Mais chacun sait de qui ils voulaient parler.

En effet, même depuis cette campagne d’intimidation, je n’ai jamais vu un Asiatique présenter ou animer quoique ce soit. Ni le journal de 20h00, ni celui de 13h00, ni celui de deux heures du matin, ni un talk-show, ni un jeu. Même pas la météo.

Vous pouvez chercher. Allez-y, cherchez-bien. Il n’y en a pas un seul.

Qui a protesté ?

Et surtout, quel est le crime dont s’est rendue coupable la communauté asiatique pour ne pas avoir droit à la bruyante commisération de nos petits marquis ?

C’est très simple : ses membres ne s’en prennent pas aux Français. Pas un viol, pas une agression, pas une voiture brûlée. Si problèmes il y a (escroquerie, travail au noir, trafic de contrefaçons), ils relèvent uniquement de la délinquance crapuleuse, c’est-à-dire froide et relevant d’un intérêt économique personnel, alors que les autres se rendent coupables d’innombrables crimes motivés uniquement par la haine.

Ce sont donc les communautés les plus violentes, les plus asociales, les plus anti-françaises, les plus anti-blanches, qui sont le plus protégées et favorisés par la caste politico-médiatico-judiciaire.

A l’heure où j’écris ces lignes, il y a quasiment un égorgement par jour en France, traduit systématiquement, en langage médiatique, par « poignardé à la gorge ». La raison de ce travestissement est très simple : il faut cacher le fait que ce type de meurtre, qui vise très majoritairement des Européens de souche, est exclusivement commis par des arabo-musulmans, donc qu’il s’agit de crimes motivés par la haine raciale.

Plus les crimes de haine à l’encontre des Français augmentent, plus les effectifs de police se réduisent, et plus le laxisme judiciaire devient la règle. Les courbes qui se croisent illustrent parfaitement cette fameuse phrase de Guillaume Faye : « Ce n’est pas un complot, c’est pire, c’est une logique ».

Ainsi, le racisme anti-blanc, ou racisme anti-français, devient l’idéologie officielle, ou plutôt, officieusement officielle de la république française.

Il faut dire aussi un mot du « féminisme », même si certains naïfs peuvent encore croire que c’est un autre sujet. Derrière ce terme, il n’y a plus, en réalité, qu’une accusation portée sur un individu bien particulier, soupçonné d’être un prédateur en puissance qu’il faudrait castrer au moins symboliquement : l’homme blanc occidental. Alors que celui-ci est censé être dorénavant doux comme l’agneau qui vient de naitre, surveillé par les ligues de vertu, l’Arabe et le Noir, eux, ont tous les droits à l’égard des femmes, puisque les dénoncer reviendrait à être « raciste ».

Le rôle des féministes officiels et médiatiques n’est donc en aucun cas de promouvoir les intérêts de la femme, mais de désarmer l’homme blanc (y compris le policier, qui voit la moindre « bavure » impitoyablement sanctionnée) de détruire sa virilité, c’est-à-dire son potentiel de violence, y compris celle qu’il pourrait utiliser pour protéger la femme blanche des agissements des allogènes. Celle-ci devient donc la proie des harceleurs et autres violeurs islamo-africains, sans plus personne pour la défendre.

Le « féminisme » n’est qu’un des masques du Grand remplacement.

Toute révolution parait improbable. La majorité des Français semblent résignés. Le pays s’enfonce toujours plus profond dans l’abîme, et rien ne semble pouvoir freiner cette descente aux enfers.

Ces islamo-africains sont comme les gardes suisses de Louis XVI, mais installés aux portes de Paris par millions, et avec leurs familles, et éduqués dans la haine du peuple autochtone. Ils n’ont pas été placés là pour déclencher une guerre civile, mais, au contraire, pour l’empêcher. Empêcher que les Français du bas, maintenant exilés dans le périurbain et le périphérique, montent à l’assaut de ceux du haut, dorénavant, barricadés dans leur capitale, protégés par un cordon de banlieues islamisées et africanisées.

Si l’on s’en tient au paradigme démocratique franco-français (c’est-à-dire aux limites qu’ont définies pour nous nos élites), qui se résume à un peuple lobotomisé, à une caste dirigeante toute-puissante et à des minorités haineuses dont ils se servent, la situation est sans issue.

On a voulu à toutes forces nous convaincre que l’avenir ne pouvait résider que dans la mondialisation, l’immigration, la libre-circulation sans limites des biens et des personnes, l’internationalisation définitive, et que nous n’étions que des résidus de l’histoire vaincue.

L’histoire mondiale des dix dernières années nous enseigne pourtant tout le contraire. Aux Etats-Unis, en Russie, en Italie, en Europe centrale, existent maintenant des forces considérables, arrivées au pouvoir par la voie des urnes, déterminées à abattre cette idéologie et ceux qui la soutiennent.

La mondialisation, qui a vaincu et marginalisé les peuples européens sur leur propre sol, peut demain être l’instrument de leur victoire. L’inquiétude qui perce dans les cercles médiatico-politiques concernant la vague « populiste » à travers le Vieux Continent n’est pas qu’idéologique, elle commence à être aussi purement et simplement physique. La Russie nationaliste, en annexant la Crimée et en entretenant une rébellion séparatiste dans le reste de l’Ukraine, s’est de nouveau avancée vers l’Ouest. Peut-être un jour, de leur vivant, les responsables de cette situation devront-ils rendre des comptes, devant un tribunal de Nuremberg de l’immigration.

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