Ce film sorti en 1976, qui va donner lieu à cinq suites, va lancer véritablement la carrière de Sylvester Stallone. Pour un budget très modeste de moins d’un million de dollars, ce film tourné en 28 jours va rapporter plus de 225 millions de dollars de recettes. Il incarne la réalisation du « Rêve américain » à travers l’histoire du héros mais aussi de l’acteur qui interprète le héros : Sylvester Stallone, fils d’immigrés qui survit grâce à de petits tournages et qui verra son script devenir un succès planétaire. Du premier au dernier, on voit le personnage évolué mais avec toujours le même moteur l’amour de sa famille, de ses proches et de ses amis.

Rocky Balboa est un personnage qu’on voit évoluer au cours de la saga. Parti de rien, il va devenir un champion qui a pris de l’assurance mais devant se remettre en cause. Chaque film a à peu près la même structure : préparation du combat, entraînement et incertitude puis enfin le combat final en apothéose. Au tout début de l’aventure, il est l’homme de main d’un prêteur sur gage et ne connait rien à ce milieu qui brasse énormément d’argent. Apollo Creed organise ce combat pour se refaire son image, attirer les spectateurs, les sponsors tout en montrant qu’il donne une chance à un boxeur de seconde zone. Tout est subtilement calculé. Par la suite, Rocky en a compris tous les rouages et essayera de mettre en garde son jeune protégé qui se laissera séduire et le trahira, avant de retomber dans l’anonymat (ndlr : Tommy Gunn dans le V). Mais Rocky deviendra ce champion grâce à son entraîneur : Mickey Goldmill, qui va devenir son mentor.  Leur relation est parfois conflictuelle mais au fond Rocky lui est très attaché et il ne se remettra pas de sa mort, perdant son combat face au nouveau prodige James « Clubber » Lang. Cependant il prendra sa revanche par la suite. C’est aussi pour venger Apollo Creed, son ex-adversaire mais nouvel ami et entraîneur qui meurt sur le ring face au russe Ivan Drago, qu’il accepte d’affronter le géant russe sur son terrain (ndlr : il faut inscrire aussi ce combat dans le contexte de la Guerre Froide).  Ce combat provoquera d’ailleurs une lésion au cerveau qui l’affaiblira.

Mais si Rocky se bat, c’est avant tout pour sa fiancée puis femme Adrian Pennino, la sœur de son meilleur ami Paulie. Ils commencent à se fréquenter dans le un.  Rocky, un peurocky2 emprunté mais en même temps très respectueux, ne sait pas trop comment lui avouer ses sentiments tandis qu’Adrian est très timide. Ils finissent par se rapprocher, petit à petit. On voit Adrian changer mais surtout l’encourager avant ce combat qu’il redoute. Une fois le combat terminé, il ne pense plus qu’à la retrouver et n’entend même pas la foule crier son nom. Tout au long des suivants, ils formeront un couple uni et Rocky ne se remettra pas totalement de sa mort (ndlr : entre le V et le VI). Pour elle, il veille sur son frère qui est parfois grognon, embêtant et qui les ruinera même à un moment mais il ne lui en voudra jamais. Il a toujours son côté naïf, gentil mais aussi cette idée qu’on peut toujours s’en sortir. Rocky entretient des relations plus compliquées avec son fils : Rocky Junior, qui vit dans l’ombre dans son père et ne le supporte pas. Ils vont se réconcilier et le fils soutiendra son père dans ce qui semble son dernier combat. Et comme pour montrer qu’il n’a pas cessé de se battre pour Adrian, il se rend sur sa tombe pour la remercier de son aide.

Combat de boxe mais aussi leçon de vie de la part d’un champion, Rocky n’est pas seulement l’histoire d’un champion qui incarne le « Rêve Américain ». Entre haut et bas, il n’a jamais renié ses amis des bas-quartiers. Lui qui ne sait que boxer, va décider de se battre pour sa femme Adrian et n’hésite pas à renfiler les gants pour ses amis. Ce n’est pas pour rien que la saga Rocky reste un classique indémodable qu’on ne se lasse pas de revoir, amateur de boxe ou pas !

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