La période des fêtes de Pâques est traditionnellement un moment de forte affluence dans les villes italiennes et tout particulièrement Rome. Cette année jubilaire favorise en outre la venue dans la capitale de nombreux pèlerins.

Alerte maximum donc dans les villes italiennes et surtout à Rome, plusieurs fois menacée dans le passé par les islamistes. En 2015 déjà, un message venant de Libye et menaçant l’Italie des croisés avait été publié sur Internet, suivi par d’autres régulièrement :

“Sachez que nous arrivons, ô Rome. Il n’y a rien entre nous et vous, hormis cette mer étroite. Notre Prophète nous a promis que nous conquerrons Rome, avec l’aide d’Allah. Ô Croisés de Rome, vos chiens de garde, les dirigeants arabes apostats, ne vous aideront pas, car nous les déracinerons. Nous jurons de vous atteindre tôt ou tard. Préparez-vous au pire. C’est un message à ces chiens et à tous les dirigeants croisés. Nous viendrons vous massacrer !”

Plus de 150 000 fidèles sont attendus dans la capitale de la Chrétienté entre la Semaine Sainte et les célébrations de la Résurrection. Les contrôles sont donc accrus dans le métro, les gares et les aéroports, les lieux symboliques de la capitale. Alerte et attention également dans toutes les villes d’art qui attendent de nombreux touristes pour cette période pascale.

Peur et haute sécurité. C’est le climat que l’on respire en Italie après les attentats de Bruxelles. Les fausses alertes continuent à se multiplier. Les postes de sécurité ont été renforcés un peu partout avec les forces de l’ordre et les militaires. Plus de 84% des italiens, selon un sondage, reconnaissent avoir peur.

Une attention toute spéciale est accordée aux lieux d’attraction et de rassemblement durant la Semaine de Pâques, en particulier pour les célébrations avec le Pape. Des mesures de vigilance et des contrôles particuliers avaient été mis en place, vendredi 25 mars, pour la Via Crucis avec le Pontife, au Colisée. Le Vatican a fait savoir, de son côté, que le pape François a décidé de ne rien changer à son programme pour les fêtes de Pâques.

Milan et Turin, nœuds ferroviaires et plaques tournantes de l’immigration, sont également en alerte maximum, l’aéroport de Florence et les monuments artistiques sous haute surveillance. En Sicile et en Calabre, régions exposées qui font face aux côtes libyennes, l’armée est venue en renfort, près et dans les aéroports. 

A Venise, un conseiller régional a émis l’idée d’interdire en public les casques de protection et surtout les vêtements tels que burqa et niqab qui empêchent de reconnaître les personnes.

Les célébrations pascales traditionnelles sont cependant maintenues dans toute la péninsule.

Francesca de Villasmundo

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