L’emprise maçonnique s’étend de plus en plus en Afrique noire et vise aussi maintenant les femmes, comme en témoigne le lancement en décembre 2017 de la Grande Loge féminine du Cameroun.

Le 2 décembre, à Douala, l’Hôtel Akwa Palace accueillait 130 participantes représentant 40 délégations à cette réunion maçonnique féminine. Venue spécialement de France, Marie-Thérèse Besson, qui dirige la Grande Loge féminine de France (GLFF), adoubait en quelque sorte la pharmacienne Flore Édith Mongue Din en tant que “grande maîtresse” de la toute nouvelle Grande Loge féminine du Cameroun. Dans l’assistance, on trouvait beaucoup de femmes ambitieuses, dont plusieurs engagées en politique.

Flore Edith Mongué Din, “grande maîtresse” de la Grande Loge Féminine du Cameroun

Ci-dessous, l’invitation à cette réunion maçonnique de lancement de la Grande Loge féminine du Cameroun. Montant de la participation à cette “soirée de gala” : 35.000 francs cfa ou 55 euros. Ce qui, au Cameroun, est une grosse somme.

L’invitation prétend qu’il s’agit de la “première Obédience Féminine en Afrique“. Ce qui est faux. Dès février 1981 s’ouvrait au Togo Fleur des Temps, une loge maçonnique exclusivement féminine. En 1999, au Bénin, se créait la loge maçonnique féminine Le Phare des Amazones. L’Afrique noire est déjà infestée par la secte maçonnique, y compris parmi les femmes, depuis de nombreuses années, mais le phénomène s’intensifie.

Et pourtant, en Afrique, les sectes maçonniques sont encore souvent associées à la sorcellerie, l’inceste ou l’homosexualité.

Pour en revenir au lancement de la Grande Loge féminine du Cameroun (GLFC), cela ne s’est pas fait sans un débat un peu houleux car certaines franc-maçonnes étaient venues défendre l’idée d’une franc-maçonnerie panafricaine plutôt que divisée en obédiences nationales. Mais elles n’ont pas eu gain de cause.

Le magazine Jeune Afrique évoque la présence de certaines politiciennes sans en dévoiler les noms. Il est notamment fait état de la présence d’une certaine Annick, 55 ans, cheveux bleu roi coupés court, “femme politique connue comme le loup blanc”, entrée en franc-maçonnerie il y a vingt-cinq ans, après une conférence publique, à une période où, cadre supérieure d’entreprise, elle entamait une carrière politique. Jeune Afrique parle aussi d’une Déborah, femme politique au Cameroun, entrée en franc-maçonnerie dans la loge Fako Triangle de lumière par l’entremise de Ginette Éboué, fille de Félix Éboué, présentée comme la “véritable initiatrice de la franc-maçonnerie africaine“.

C’est au Congo et au Gabon que la franc-maçonnerie féminine rencontrerait le plus d’essor car elle permet de gravir rapidement les échelons. Parmi elles, Paulette Missambo, proche de Jean Ping, la ministre Denise Mekam’ne et Henriette Ndiaye.

 

 

 

 

 

 

 

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