L’ancien banquier d’affaire, « partner » chez Rothschild, est la réponse de l’establishment mondialiste à la menace que constituerait, pour eux, une victoire de Marine Le Pen en France. Grâce au jeu des reports de voix et au matraquage médiatique, Emmanuel Macron, âgé de 39 ans, aurait maintenant, selon les sondages, plus de 60 % de chances de devenir le prochain président français. À quoi ressemblerait la France avec un tel président, si clairement élu par le système ?

Macron est populiste tout en appartenant aux cercles du pouvoir, il est favorable à la mondialisation, favorable à l’immigration, pro-européen et réformiste. Il séduit donc la gauche et les centristes et républicains, qui se disent « de droite ». À l’international, certes, les gouvernements, majoritairement acquis au mondialisme, l’accueilleraient avec chaleur.

Sur le front intérieur, ce serait plus délicat. La majorité parlementaire n’étant pas celle du parti du candidat, l’élection du candidat Macron donnerait, en apparence, lieu à une belle pagaille dans les fauteuils législatifs. Mais plus d’un député socialiste changerait opportunément de casquette en cas de victoire du candidat Macron. 

Au-delà du jeu parlementaire et du prodige « démocratique », Macron devrait, comme ses prédécesseurs, faire face au chômage endémique, aux défis inquiétants de l’immigration. Il devrait, tout comme ses prédécesseurs, faire avec à la fuite des cerveaux français, diplômés et entrepreneurs, qui ont déjà construit ailleurs leur avenir. Leurs compétences et leur dynamisme manquent déjà cruellement au pays.

Le modèle français de croissance, financé par l’État, ne fonctionne plus, depuis longtemps. La France est en tête des pays occidentaux pour les dépenses publiques, en pourcentage du produit intérieur brut. Ce problème n’a pas été résolu par les « bricolages » du président socialiste François Hollande.
Macron dit vouloir créer un impôt unique, d’environ 30 pour-cent pour tous les revenus du capital, ce qui rapprocherait la France de la moyenne européenne. Le taux d’imposition des sociétés serait également ramené à la moyenne européenne de 25 pour-cent, en cinq ans. 
Emmanuel Macron promet un programme d’investissements publics de 50 milliards d’euros et 20 milliards d’euros de réductions d’impôts, à partager entre particuliers et entreprises, qui seraient payés avec 60 milliards d’euros venant de réduction des dépenses publiques… Et des emprunts « à faible taux d’intérêt », obligeamment proposés par ses anciens “partenaires” de la finance internationale.

Il s’est également engagé à ramener le déficit budgétaire dans la limite des 3 % que demande l’Union européenne. Il promet également plus de flexibilité pour les employeurs, en même temps que l’extension de l’État-providence… Bref, il promet, comme tous.

Contrairement à Marine Le Pen qui rejette, bien obligée, toute alliance avec les autres partis, Macron est un Centriste qui revendique, sans problème, l’alliance avec la droite comme la gauche. Cela semble imparable pour obtenir le fauteuil présidentiel en France. 

Certains, à gauche notamment, se rappellent que, ministre de l’Économie du gouvernement Hollande, Macron avait directement participé à l’effort acharné pour mettre fin à la semaine de travail de 35 heures en France et à la destruction du code du travail. Le gouvernement avait invoqué l’article 49.3, pour contourner l’opposition, au moins pour la forme, du parlement et du Parti socialiste. Jean-Luc Melenchon, porte-parole de gauche et candidat à la présidentielle, a adressé à Paris, ce week-end, un discours, devant des dizaines de milliers de personnes, dans lequel il exige l’insurrection. De tels appels de la gauche pourraient rejoindre la frustration des électeurs de Marine Le Pen. 

Macron, comme tous les candidats, hériterait, s’il était élu, d’un pays amené au bord du chaos par des décennies d’un plan concerté par les élites financières qui nous l’ont amené là. Gageons qu’il connaît, au moins, le dernier acte de la comédie qu’on nous fait jouer.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

10 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !