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Robert Brasillach s’est essayé à tous les genres : romancier, chroniqueur, dramaturge, poète et journaliste. Bien que rangé parmi les maudits, il reste un monument de la littérature française.

Six heures à perdre est probablement le plus méconnu des romans de Robert Brasillach, sans doute parce qu’il s’agit d’un roman posthume paru pour la première fois en 1953. A l’époque, la parution de ce roman d’un fusillé, d’un banni, d’un réprouvé, passa relativement inaperçue. Auparavant, ce roman avait été publié en feuilleton l’année 1944 dans l’hebdomadaire Révolution nationale. Avant d’être arrêté, Brasillach avait eu le temps d’en corriger le manuscrit et de le déposer chez Plon.

Ecrit dans un style différent de ses précédents romans, Six heures à perdre est d’abord un roman de l’Occupation. Brasillach y raconte ses souvenirs de captivité et ses neufs mois d’Oflag, la rencontre dans un cabaret littéraire avec l’héroïne féminine du livre, puis décrit la vie à Paris et en province sous l’Occupation. La situation de la France en 1943-1944 y est dépeinte à chaud : le marché noir, la peine des femmes, la confusion politique et les incertitudes des jeunes garçons, les bobards, les trafics, le terrorisme, les représailles,… Ce roman historique est surtout une observation minutieuse de cette époque dont on ne peut plus parler sereinement.

Cette édition est préfacée avec finesse par Philippe d’Hugues, critique et historien du cinéma, directeur d’émission à Radio Courtoisie.

Six heures à perdre, Robert Brasillach, éditions Pardès, 256 pages, 20 euros

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