Répugnant torchon d’extrême gauche, Streetpress n’hésite jamais à cracher sur la police, répercutant tous les fakes sur de prétendues bavures (et pas seulement l’affaire Théo).

Xavier Jugélé, le policier abattu par le terroriste islamiste Karim Cheurfi  a eu le droit à un article louangeur avec interview de l’un de ses amis (donnez à ce mot le sens que vous voulez…), Mickaël Bucheron, président de FLAG, l’association des policiers homosexuels (question qu’on est légitimement en droit de se poser : ces policiers-là ont-ils été impliqués et dans quelle proportion dans les abus répressifs contre La Manif pour tous ?). Voici donc le  témoignage publié in-extenso, la compassion de Street Press pour les policiers, morts ou non, est aussi fréquente que les séjours du SV Darmstadt 98 en Bundesliga.

« Je ne me souviens pas précisément du jour où j’ai rencontré Xavier, mais je souviens d’un événement marquant où j’ai eu l’occasion de discuter avec lui. C’était peu de temps avant les Jeux Olympiques de Sotchi, début 2014. À ce moment-là, il y avait beaucoup de rassemblements pour dénoncer le traitement réservé aux homosexuels en Russie. Je me souviens que Xavier était présent à l’un d’eux, sur la place de Stalingrad où l’on avait composé des cercles pour former les anneaux olympiques. C’est à ce genre d’événement qu’on voit qui sont vraiment les gens. Sinon, je voyais Xavier régulièrement lors des permanences de l’association, ou quand nous allions boire un verre. On se croisait parfois en service. C’était quelqu’un d’impliqué, d’engagé. Il était souriant, agréable, volontaire, il aimait vraiment son métier, il s’intéressait aux autres. On ne fait pas ce métier, si on ne s’intéresse pas aux autres. Il était aussi parti en Grèce pour participer à l’opération de Frontex. J’ai vu Xavier il y a deux ou trois semaines. On a discuté, il m’a dit qu’il devait bientôt changer de service, il voulait intégrer la police de coopération, l’interface entre les pays européens aux frontières. Il aimait évoluer, voir autre chose, toujours se remettre en question. Son compagnon est sous le choc, quelqu’un est à ses côtés en ce moment pour l’aider. Quand vous partez le matin au travail, vous ne vous attendez pas à ne pas rentrer chez vous le soir même. »

Un flic gay et mort, voici ce qui plait à Streetpress. Comme le rasoir à deux lames : la première qualité flatte le rouge dans ses convictions et la seconde dans sa haine.

Voici par contre un témoignage que vous ne verrez jamais sur Streetpress, celui d’une femme de CRS donné sur RMC via FdeSouche :

« Etre femme de policier, ce n’est pas évident tous les jours. Nous, on a été obligés de déménager de notre petit village de Loire-Atlantique car certains voisins ont su que mon mari était fonctionnaire de police. On s’est fait crever les quatre pneus de la voiture avec à chaque fois trois coups de cutter. Deux mois après, un homme est venu casser nos fenêtres à coups de masse. Mon fils, à l’époque en CM1, s’est fait harceler et passer à tabac pendant un voyage scolaire parce qu’il était fils de flic. On l’a changé d’école mais le harcèlement a recommencé. Aujourd’hui, il est en 6ème mais il ne va plus au collège depuis le mois de janvier en raison de ce harcèlement. ».

Comme ne pas penser à la chanson de Jean-Pax Méfret, plus que jamais d’actualité : https://www.youtube.com/watch?v=sOK6OMLWJSI.

Ce témoignage, alors que sur les réseaux sociaux, les incitations à la haine envers les familles de flics se multiplient (pour les enfants, la consigne est «surtout ne dis pas que ton père est CRS!»…), a été donné dans le cadre de la manifestation du 22 avril organisée par 200 Femmes des Forces de l’Ordre en Colère (FFOC) réunies pour «dénoncer les conditions de travail, le manque de considération et de moyens et faire entendre notre désarroi en tant qu’épouses, filles ou mères de flics.» Aurélie, épouse d’un membre de la CRS-24 de Bon-Encontre (47), est la créatrice de la page Facebook des FFOC, groupe totalement apolitique, lié à aucun syndicat. Pour elle, l’élément déclencheur fut

«Quand François Hollande s’est rué à l’hôpital pour aller voir Théo, rappelle-t-elle, alors que l’IGPN n’avait pas encore rendu son rapport (sur le prétendu viol). Le président a donc condamné d’emblée les forces de l’ordre. Et après les stars lui ont emboîté le pas en faisant une tribune ; toutes ces personnalités qui sont bien contentes d’avoir les forces de l’ordre pour les protéger lors de leurs concerts, ou au festival de Cannes ! Pendant ce temps, les policiers devaient affronter des slogans comme : «On va violer vos filles !»». […]

Hristo XIEP

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