Fondée en 1927 pour exécuter les basses-œuvres de la police politique stalinienne, la LICRA en a toujours gardée le culte de la délation, de la mise au pilori, de la traque des « mal-pensants ». A telle point que, tel le NKVD auquel appartenait sa première « juste cause », la LICRA se croit au-dessus des lois. Et de temps, en temps, car il y a une justice même ici-bas, ça lui retombe sur le museau. C’est ce qui vient de lui arriver le 28 mai en Suisse.

Habituée à l’impunité totale des criminels de gauche, la LICRA délibérément violé la loi, mais est tombée sur un os : la Suisse n’est pas la France, il y reste encore un vernis de démocratie et d’état de droit. En octobre 2017, la LICRA avait lancé un site internet dont le nom lui allait comme un gant : www.caniveau.ch, une plate-forme interactive incitant les internautes à  dénoncer des commentaires prétendument « racistes ou antisémites » dont  ils pourraient être les témoins en ligne, capture d’écran à l’appui. Les mal-pensants étaient ensuite cloués au pilori sur le dit site, dans le but de les ostraciser, de les diffamer et leur porter préjudice.

Sept mois plus tard, le président de la section valaisanne de la LICRA Philippe Nantermod (par ailleurs conseiller national PLR/VS )a fermé  le site dont il était le responsable et l’initiateur. Il s’explique dans les colonnes du quotidien valaisan Le Nouvelliste le 28 mai 2018.

« Des privés se sont plaints auprès du préposé fédéral à la protection des données. Et celui-ci a estimé que des propos racistes, tenus par des personnes identifiables, constituent des données sensibles qui ne peuvent être reprises de cette manière. Notre comité a donc voté le blocage du site afin de respecter la loi ».

En effet, Silvia Böhlen Chiofalo, porte-parole du préposé fédéral à la protection des données, a clairement spécifié que livrer en pâture ses ennemis « n’est en règle générale pas justifiée par un intérêt prépondérant privé ou public. Il n’est pas nécessaire d’afficher les noms des personnes et/ou leurs photos de profils. Une telle publication est contraire au principe de la proportionnalité ». Comme disait un slogan d’un désodorisant pour WC : « Une bonne claque aux petites mauvaises odeurs » qui émanent de la LICRA.

Comme aux plus belles heures de Staline et Mao, la LICRA avait imposé au auteur d’un propos « haineux » voulant faire retirer sa publication du site d’exprimer des regrets dans un courriel de motivation adressé à la LICRA, comme au bon vieux temps (pour la LICRA, s’entend…) des purges staliniennes ou de la Révolution Culturelle où les « haineux contre-révolutionnaires » devaient demander pardon pour leurs « crimes » avait d’être récompensés d’une balle dans la nuque. Là encore, Silvia Böhlen Chiofalo montre sa désapprobation : « Il faut répondre aux demandes d’effacement sans les conditionne ».

Bien entendu, la LICRA hurle : « les contenus discriminatoires seraient si nombreux sur Internet que la justice n’a pas les moyens de condamner ceux qui devraient l’être car les procédures pénales sont longues, coûteuses et aléatoires ».

En tout cas, cela montre combien jusque-là la LICRA bénéficiait d’un traitement de faveur quand elle violait la loi. La LICRA a donc préféré fermer son site plutôt que de prendre le risque d’affronter une procédure pénale dont elle ne serait très certainement pas sortie gagnante. Par ce geste préventif, la LICRA admet implicitement qu’elle a agi dans l’illégalité, sans se soucier des préjudices causés aux personnes exposées à sa vindicte, et qui auraient dû porter plainte contre Philippe Nantermod pour diffamation et violation de la loi fédérale sur la protection des données. Il ne faut plus rien laisser passer. La résistance a commencé a frappé durement l’ennemi sur le plan de guerre cybernétique, notamment en utilisant contre l’ennemi ses propres méthodes de harcèlement (et cela semble avoir marché avec Nadia Daam, qui est devenue nettement moins arrogante depuis qu’elle a découvert la fin de son impunité), ce qui montre que des actions ciblées selon la technique dite du nid de U-Boat sont efficaces et doivent non seulement être poursuivies mais également intensifiées. On ne lâche rien !

Hristo XIEP

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