Voici une note de synthèse fort bien faite qui circule en ce moment :

L’éducation de la République

L’ « éducation » de l’Education Nationale, c’est quoi ? Rappels.

  • Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

  • L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.

  • La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

  • La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

  • La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.

  • Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres “non-genrés” comme “Papa porte une robe”.

L’ « éducation » selon l’OMS

Rapport de l’OMS :

« La particularité de ces nouvelles recommandations, au-delà du thème abordé, c’est qu’elles insistent sur la nécessité de commencer l’éducation sexuelle dès la naissance. Elles expliquent également les compétences spécifiques que les enfants et les jeunes doivent acquérir, ainsi que les comportements à promouvoir à des périodes déterminées de l’existence. » (docteur Gunta Lazdane, conseillère régionale pour la santé sexuelle et génésique au Bureau régional, qui a coordonné la rédaction de ce document)

LES FONDATEURS RECENTS

JULES FERRY (Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts 1879-1881)

La loi sur l’enseignement primaire obligatoire vise deux objectifs : rendre l’instruction obligatoire, bien sûr, mais aussi laïque. En ce qui concerne l’obligation, le texte ne fait que consacrer une série d’efforts qui ont déjà largement porté leurs fruits, même s’il reste encore, en 1878, environ 600 000 enfants non scolarisés. La loi vise les enfants des deux sexes, de six à treize ans. Elle encadre les possibilités d’absence et prévoit un système gradué de sanctions en cas de manquements répétés et injustifiés. Enfin, elle ouvre la possibilité d’inscrire les enfants dans des établissements privés ou de leur faire donner une instruction à domicile. La scolarité est couronnée par un certificat d’études, ou validée par des examens annuels pour les enfants éduqués dans leur famille. C’est en matière de laïcité que le texte se montre plus innovant, en supprimant l’enseignement de la morale religieuse au profit d’une « instruction morale et civique ». Il s’agit d’affirmer la neutralité de l’Etat dans le domaine religieux et de séparer la sphère publique de la sphère privée, dans lequel la religion peut trouver sa place. A cet effet, un jour par semaine est réservé, en sus du dimanche, à l’enseignement éventuel du catéchisme.  

Le texte est transmis au Sénat pour la première fois le 21 janvier 1881. Charles Hippolyte Ribière rend son rapport le 21 mai (JO des 29 et 31 mai, annexe n° 254, p. 363, 370). La première lecture comprend deux délibérations (du 2 au 14 juin, puis du 1er au 12 juillet 1881, soit dix séances en tout) et le texte est adopté après modification. De nouveau modifié par la Chambre des députés, le texte revient au Sénat le 26 juillet 1881. Le rapport est rendu le 6 mars 1882 (JO du 19 mars, annexe n° 69, p. 69, 71) et la seconde lecture a lieu du 11 au 23 mars 1882 (soit huit séances). Entre les deux, un renouvellement partiel du Sénat donne à la gauche une majorité plus confortable, qui permet l’adoption définitive du texte. (http://www.senat.fr/evenement/archives/D42/1882.html)

« Les enfants ont, en morale, un apprentissage à faire, absolument comme pour la lecture ou le calcul. » (Jules Ferry)

FERDINAND BUISSON

(Directeur de l’Enseignement primaire, président de la commission parlementaire qui rédige le texte de la loi de séparation des Églises et de l’État, Reçoit le prix Nobel de la paix en 1927)

« Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix » (Ferdinand Buisson (1841-1932): La Foi Laïque (1912))

Conférence faite à la Ligue de l’Enseignement le 12 mars 1917. Revue Pédagogique. Avril 1917 :

« Il faut aller chercher, au sein même des conceptions religieuses, les réalités morales qui y sont perdues et dissimulées : il faut les dégager, trouver en quoi elles consistent, déterminer leur nature propre, et l’exprimer en un langage rationnel. Il faut, en un mot, découvrir les substituts rationnels de ces notions religieuses qui, pendant si longtemps, ont servi de véhicule aux idées morales les plus essentielles. »

« Tant il est vrai que cette morale laïque a un fond religieux. Elle ne se contente pas de mettre de l’ordre et de la tenue dans les dehors de la conduite. Elle plonge jusqu‘aux sources. Elle atteint à cette profondeur d’où partent les inspirations décisives, celles qu‘aucune langue n’exprime, qu‘aucun raisonnement ne démontre, qu’aucun système n‘épuise. Elle nous fait découvrir, non par-delà les nuages mais au fond de nous-mêmes,  ces réalités idéales qui nous deviennent infiniment plus présentes que celles du monde sensible.

C’est pourquoi elle peut demander à l’homme non pas de se prêter, mais de se donner. C’est pourquoi elle peut, comme le Sermon sur la montagne, exiger des sacrifices infinis sans aucune idée ni de mérite ni de salaire. Ne nous y trompons pas, notre morale laïque est cela, ou elle n’est rien. Si vous lui ôtiez cet arrière-plan d’idéalisme, c’est-à-dire si vous lui effaciez tout ce qu‘elle doit au christianisme comme le christianisme lui-même le doit à la Judée, à Rome, à la Grèce, à l’Egypte, il ne vous resterait dans les mains qu’une terne nomenclature de préceptes, quelques beaux aphorismes frappés en médaille ou l’inoffensif babil de la civilité puérile et honnête.

« Ah ! si nous avions voulu nous borner à cette ambition modeste, promettre de nous enfermer dans ce rôle banal, I ‘Église ne se serait pas émue, elle nous eût laissés faire. Pourquoi s’est-elle inquiétée ? C’est qu‘elle a vu que nous prétendions, nous aussi, agir sur l’âme des enfants, nous aussi, nous inspirer à notre manière, des plus pures traditions religieuses de I ‘humanité. Elle a deviné quelque parenté entre l’hérésie du XVIème siècle qui mit la Bible aux mains de tous et celle du XXème qui leur traduit l’Evangile, Iaïcisé.

« En termes plus précis encore, il y a deux conditions que notre morale doit remplir et qui, en la rapprochant de la morale chrétienne, la distingueront des morales antérieures.

La première, c‘est de poser un idéal très haut, si haut qu’il semble non pas contraire, mais supérieur à notre nature, si par nature ou entend le niveau moyen que chacun atteint sans effort.

La seconde, c‘est de créer une force intérieure d’entraînement qui nous rende capables de tout sacrifier à la poursuite de cet idéal.

Si la morale laïque crée cet idéal et crée cette force, nous pouvons dire qu‘elle n‘a rien à envier à n’importe qu’elle morale religieuse, car elle est elle-même ou la plus religieuse des morales, ou la plus morale des religions. Appelons-la de son vrai nom : c ‘est la religion du Bien. » »

LES CONTINUATEURS

LUC FERRY, 2002-2004

06/02/2004. Discours de Luc Ferry à l’occasion de l’examen du projet de loi relatif à l’application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics

« La laïcité, c’est d’abord, on l’oublie trop souvent, la naissance de l’humanisme juridique ou, pour parler un instant comme les philosophes, la fin du “théologico-politique”. Qu’est-ce à dire ? Tout simplement ceci que symbolise dans notre histoire la création du Parlement moderne : la source de la loi, contrairement à ce qui a prévalu dans des siècles antérieurs ou, encore aujourd’hui, dans certains États, ne doit plus être recherchée dans une vision théologique de l’autorité. Au contraire, l’origine de cette dernière (…) se situe tout simplement dans la volonté et la raison des êtres humains qui visent à l’intérêt général de la nation tout entière (…). Avec la Révolution française, avec la naissance de notre Assemblée nationale, c’en est donc fini du théologico-juridique et c’est cela, au plus profond, qui constitue le noyau dur de notre conception de la laïcité. On notera au passage que cette rupture avec les diverses figures de l’Ancien Régime constitue une belle définition de l’Europe et qu’elle relie, par-delà d’autres différences, toutes les nations démocratiques du continent – qui devraient donc pouvoir, une fois dissipés certains malentendus liés à des différences de tradition et d’histoire, comprendre et partager le travail législatif accompli en France sur ces sujets. 

« La laïcité est liée ensuite, et très directement, à la grande Déclaration des droits de l’homme de 1789. Son message le plus profond stipule en effet que l’être humain possède des droits, une dignité, qu’il mérite d’être respecté abstraction faite (c’est là ce qu’on a nommé son “humanisme abstrait”) de ses appartenances communautaires quelles qu’elles soient : ethniques, religieuses, culturelles, linguistiques et même nationales. Même si rien n’interdit d’y faire référence, il n’est donc plus nécessaire d’en appeler à la religion pour fonder la morale du respect de l’autre, ni non plus d’être croyant, membre d’une communauté de foi, d’une “Église”, pour être respectable, et c’est cela, assurément, qui constitue le second trait fondamental de notre conception de la laïcité. (…) Les appartenances communautaires (…) ne sont plus indispensables à la fondation du droit, de la morale, et plus généralement de la vie commune.

« Voilà pourquoi la laïcité suppose un avant-dernier trait, directement lié aux deux premiers : la neutralité de l’État qui, justement pour préserver cette coexistence pacifique des différentes confessions, se doit de n’en afficher officiellement aucune.

« Enfin, la laïcité exclut que l’on aille dans le sens des idéologies du “droit à la différence” (…) historiquement liée à l’Ancien Régime. Elle renvoie très exactement à ce qu’abolit la nuit du 4 août : l‘idée d’un monde aristocratique, d’un univers hiérarchisé où les “meilleurs” seraient par nature en haut de l’édifice social, et les autres par nature en dessous, l’ensemble de cette pyramide des êtres étant garanti par le droit. Le droit à la différence, c’est le socle par excellence de l’idéologie contre-révolutionnaire, c’est lui qui fait dire à Maistre qu’il connaît le droit des Anglais, des Russes ou des Allemands, mais point celui des hommes car il n’a jamais rencontré l’Homme en général, mais seulement des communautés humaines particulières. Les hasards – ou les nécessités – de l’histoire ont voulu que cette idée “réactionnaire” au sens propre du mot, prenne, au temps de la décolonisation, une allure “progressiste” : celle des luttes “anti-impérialistes” qui s’effectuaient au nom des “identités nationales” bafouées par la colonisation. »

« “deux modèles de laïcité s’opposent. L’un combatif, anti-clérical, est défendu par Emile Combes ; l’autre prône la séparation mutuelle de l’État et des religions dans le respect de toutes les options spirituelles. Ce dernier modèle, plus libéral et tolérant, porté notamment par Aristide Briand, Jules Ferry et Jean Jaurès, l’emporte”.

Toutes les religions ont dû ou devront encore faire un effort pour passer de la sphère publique où elles dominaient la vie politique, à la sphère privée de l’intimité et de la conviction. C’est tout l’enjeu du passage de “l’ostensible” au “discret”, du signe communautaire au signe personnel. »

(http://www.education.gouv.fr/cid495/discours-de-luc-ferry-a-l-occasion-de-l-examen-du-projet-de-loi-du-principe-de-laicite-dans-les-ecoles.html)

LUC CHATEL (2009-2012)

LAICITE

«Je considère que sur la question de la laïcité, il faut être ferme et précis. Il ne peut y avoir de laïcité à géométrie variable, de laïcité à la carte»

«La législation doit clarifier les choses, et il faudra renforcer la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires à l’école». 

Le vice-président délégué de l’UMP souhaite que le sujet, «comme en 2004, transcende les clivages politiques. Les républicains de tout bord doivent s’unir pour défendre la laïcité et la neutralité du service public».

THEORIE DU GENRE

« Différencier, à partir de la confrontation de données biologiques et de représentations sociales, ce qui relève :

– de l’identité sexuelle, des rôles en tant qu’individus sexués et de leurs stéréotypes dans la société, qui relèvent de l’espace social ;

– de l’orientation sexuelle qui relève de l’intimité des personnes. »

« Hormis quelques rares régions du cerveau (hypothalamus), les différences anatomiques et physiologiques dues à l’influence des hormones sexuelles entre les cerveaux masculin et féminin ne sont pas plus importantes que les différences entre individus de même sexe. »

INTERDICTION DE L’ENSEIGNEMENT A DOMICILE

Une proposition de loi signée par des sénateurs UMP, selon LeMonde.fr. Leur volonté est de “limiter les possibilités d’enseignement à domicile”, précise le site du quotidien, pour éviter “une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux”.

VINCENT PEILLON (2012-2014)

LAICITE

« La réflexion d’Edgar Quinet est la suivante : La Révolution française a échoué parce qu’on ne peut pas faire une révolution uniquement dans la matière il faut la faire dans les esprits. Or on a fait la révolution essentiellement politique, mais pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l’Eglise catholique.

« Il faut remplacer cela. L’échec de 48 (…) c’est la preuve qu’on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Mais comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France, comme on l’a fait dans d’autres pays, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, et qui est la révolution spirituelle, c’est la laïcité. Et c’est pour cela qu’on a pu parler au début du XXème siècle, de « foi laïque », de « religion laïque » et que la laïcité voulait être la création d’un esprit public, d’une morale laïque, et donc l’adhésion à un certain nombre de valeurs. »

« _ Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment vous allez pouvoir réintroduire cet esprit de la laïcité, cet esprit religieux de la laïcité dans la République ?

_ Nos prédécesseurs se sont dit : il faut inventer autre chose : le catholicisme, c’est l’oppression, le protestantisme, ça ne marche pas, et cet autre chose va s’appeler la laïcité. Mais une laïcité qui naît dans les loges, nourrie de toute cette histoire, va d’abord apparaître comme une religion laïque, ce terme est employé, religion contre la religion catholique.

« Et lorsque les républicains fondateurs vont prendre le pouvoir à travers l’école, ils vont, à travers les instituteurs, à travers les cours de morale laïque, qui sont publiés, à travers les programmes scolaires, ils vont essayer de constituer non seulement une république matérielle mais également une république spirituelle.

_ C’est un messianisme républicain ?

_ Non, c’est une religion rationnelle :

  • Il n’y a pas de fin de l’histoire, l’histoire est en continu.
  • C’est un appel à la conscience de chacun, au jugement, à la rationalité.

Mais ça s’édifie comme un système de croyances, très inspiré aussi du kantisme et de la loi morale. » (Vincent Peillon)

NAJAT VALLAUD-BELKACEM (2014-….)

Et la « normalisation continue » : sur le site www.education.gouv.fr  :

« Après les attentats qui ont visé le cœur des valeurs républicaines, Najat Vallaud-Belkacem a présenté onze mesures issues de la grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République, jeudi 22 janvier 2015. Transmission des valeurs républicaines, laïcité, citoyenneté et culture de l’engagement, lutte contre les inégalités et mixité sociale, mobilisation de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sont au centre de ces mesures. La grande mobilisation pour les valeurs de la République est celle de toute l’École, y compris l’enseignement agricole et l’enseignement privé sous contrat. »

Quelques extraits de la Grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République

  • « Un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d’éducation sera déployé pour les aider à aborder avec les élèves les questions relatives à la citoyenneté (française et européenne), à la laïcité, à la lutte contre les préjugés.
    Avant la fin de l’année scolaire, 1 000 premiers formateurs pour le premier et le second degré (inspecteurs, professeurs, professeurs documentalistes, directeurs d’école, chefs d’établissement, conseillers principaux d’éducation, personnels d’orientation, personnels de santé et sociaux, etc.), seront formés pendant deux jours sur la laïcité et l’enseignement moral et civique, afin qu’ils puissent répondre, dans chaque académie et chaque département, aux besoins de formation et d’accompagnement de leurs pairs.

La capacité des candidats “à expliquer et à faire partager les valeurs de la République” sera évaluée systématiquement dans les concours de recrutement.

  • « Tout comportement mettant en cause les valeurs de la République ou l’autorité du maître fera l’objet d’un signalement systématique au directeur d’école ou au chef d’établissement, d’un dialogue éducatif associant les parents d’élèves et, le cas échéant, d’une sanction. Aucun incident ne sera laissé sans suite.
  • « Une Journée de la laïcité sera célébrée dans toutes les écoles et tous les établissements le 9 décembre.
  • Du nouvel enseignement moral et civique, qui entrera en vigueur dès septembre 2015 dans toutes les classes de l’école élémentaire à la classe de terminale, et dans toutes les voies du lycée d’enseignement général et technologique et du lycée professionnel. Il représentera, sur l’ensemble de la scolarité d’un élève, 300 heures dédiées.
    L’enseignement moral et civique doit permettre aux élèves par une pédagogie active et le recours aux supports audiovisuels, de comprendre le bien-fondé des règles régissant les comportements individuels et collectifs (principe de discipline), de reconnaître le pluralisme des opinions, des convictions et des modes de vie (principe de coexistence des libertés), et de construire du lien social et politique (principe de la communauté des citoyens). Il favorise le respect des droits et de la loi, l’égale considération des personnes,  la solidarité, l’entraide, la coopération, le sens de l’intérêt général et de la participation à la vie démocratique. Il intègre de manière transversale les problématiques de lutte contre le racisme, contre l’antisémitisme, contre les préjugés et contre toutes les formes de discrimination, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité.
  • Relance de la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, fin mars, pour en faire un temps fort de mobilisation de la communauté éducative et de l’ensemble de la société civile. Renforcement de la semaine de l’engagement en septembre, en lien avec les partenaires associatifs.
  • Les partenaires éducatifs agréés du ministère, des professionnels des médias, des associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et des organisations de jeunesse et d’éducation populaire seront mobilisés pour lutter contre les dérives du relativisme, de la rumeur et de l’obscurantisme dans le cadre d’interventions auprès des jeunes.

http://cache.media.education.gouv.fr/file/01-janvier/49/4/2015_DP_mobilisation_Ecole_complet_385494.pdf

 

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