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La police de la pensée a transmis son mot d’ordre : « la théorie du genre n’existe pas ! ». Dans les rédactions dociles, la consigne est suivie d’effet et les articles pleuvent, tous écrits selon le même prisme : Farida Belghoul (JRE), Alain Escada (Civitas) et autres « réactionnaires » cherchent à vous effrayer inutilement.

Il serait simplement question de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et de mettre fin aux stéréotypes concernant les rôles des uns et des autres.

Evidemment, on compte sur l’absence de mémoire des lecteurs. La théorie du genre n’existerait pas ? Pourtant, pas plus tard que le 5 décembre 2013, le Nouvel Observateur publiait un entretien avec Judith Butler (*),  l’une des plus célèbres promotrices de la théorie du genre.

« La théorie du genre a-t-elle une visée politique ? », demande candidement le journaliste qui ne sait pas encore qu’il parle d’un sujet… qui n’existe pas.

« Je pense aux personnes dont le genre ou la sexualité a été rejetée, répond Judith Butler, et je voudrais aider à l’avènement d’un monde où elles puissent respirer plus facilement. Prenez le cas de la bisexualité, la notion d’orientation sexuelle rend très difficile d’aimer tantôt un homme, tantôt une femme – on vous dira qu’il faut choisir. Voyez encore la situation des « intersexes », les gens sexuellement ambigus ou indéterminés : certains demandent que leur ambiguïté soit acceptée comme telle et qu’ils n’aient pas à devenir homme ou femme. Comment faire pour les aider ? L’Allemagne vient de créer un troisième genre dans les catégories de l’administration. Voilà une façon de rendre le monde plus vivable pour tout le monde. »

On est bien loin d’un simple discours sur l’égalité entre les hommes et les femmes !

 

 

(*) Judith Butler est née à Cleveland en 1956. Enfant, elle suit sa scolarité dans une école hébraïque. Doctorat à l’Université de Yale. Enseigne à l’Université de Berkeley ainsi qu’à l’université de Columbia. A été présidente du conseil d’administration de l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission. Sa « compagne » est Wendy Brown, politologue et professeur à l’Université de Berkeley.

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