Taubira-grimace

C’est le scoop de la semaine. Notre ministre des Sceaux est pour le débat, contrairement à ce que pouvait laisser croire le passage en force de la sinistre loi qui porte son nom. Le débat oui, mais quand cela l’arrange bien évidemment. Ce débat là concerne la légalisation, ou non, du cannabis. En effet, invitée par le Petit Journal de Canal Plus, lundi 1er décembre, Christiane Taubira, s’est dite choquée qu’aucune discussion ne soit possible à ce sujet…

Ce qui me choque c’est que l’on ne puisse pas en discuter. Que dans une société comme la France on ne puisse pas en discuter. C’est ce qui me choque profondément (…) Moi je viens de Guyane, la Guyane est sur la route des cartels, j’ai vu les ravages de la drogue. Et je m’y suis beaucoup intéressé, à savoir si les drogues douces mènent inévitablement aux drogues dures.”

On ne la sent pas très à l’aise, cependant sur la question. Elle ne souhaite répondre ni par oui, ni par non. Un bon gros noui en somme. Ah ! la peur de l’engagement… Ainsi à la question de Yann Bartès qui lui demande si elle est pour ou contre la légalisation du cannabis. Voilà ce qu’elle répond : “Je n’ai pas de compétences pour le dire. Ce que je peux dire c’est que l’on ne peut pas ignorer le fait que de nombreux jeunes consomment du canabis. On ne peut pas être indifférent à ce sujet là. (…) Je ne dirai pas que je suis contre ou pour parce que je n’ai pas les idées suffisamment claires, je n’ai pas de compétences… Mais contrairement à ce que l’on croit, je ne suis pas une militante pour la dépénalisation pour la simple raison que, moi, je ne sais pas exactement les effets de ces substances et que j’en ai vu des ravages terribles chez moi en Guyane.”

On a du mal à comprendre : elle a vu les ravages de la drogue, les a constatés d’elle-même et cependant elle ne veut pas se dire contre, car elle n’a pas les compétences nécessaires ? Mais il n’y a pas besoin d’avoir fait Sciences-Po pour en tirer des conclusions : la drogue est mauvaise, qu’elle soit dite “douce” ou “dure”. Partant de ce postulat, à quoi sert le débat ? Oui nombreux sont les fumeurs de cannabis en France, mais légaliser la consommation de cette drogue douce n’arrangera en rien leur sort bien au contraire. Au lieu de faire du sentimentalisme mal placé, mieux vaudrait mettre en place des structures d’accompagnement pour aider tous ceux qui sont devenus dépendants à cette plaie de notre société.

Roxane Dulac

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