Le transgenre est une idéologie qui fait fi de la réalité. Quelle est-elle ? La réponse nous est donnée par l’American College of Pediatricians le 17 août dans un article intitulé Gender Ideology Harms Children, l’idéologie du gender nuit à l’enfant, le détériore. Il est publié dans le volume 19, n° 34 de la revue de cette association qui regroupe tous les pédiatres américains.

Cette dernière met en garde contre les dangers du changement chirurgical de sexe chez les enfants ; un tel avertissement étant rendu nécessaire car des pays envisagent que de telles opérations soient effectuées quand les enfants le demandent. Un tel conditionnement à la fois chirurgical et chimique changeant le sexe, est ni plus ni moins assimilable à des sévices sur mineurs. Les médecins déclarent que ceux qui ont fait l’objet d’un « réassignement sexuel » ont un « taux de suicide vingt fois plus élevé » que le reste de la population. Ceci, même en Suède qui est le pays au monde le plus LGBT friendly (amicalement LGBT).

Pour les pédiatres le « gender est un concept sociologique et pyschologique ; il n’est pas une réalité biologique objective ». Ne pas le  croire est « un signe de confusion dans la pensée ». Ils rappellent que notre sexe est porté par les chromosomes XX pour les femmes et XY pour les hommes. C’est cela qui commande tout nos systèmes hormonaux. « Personne n’est né avec un gender. Chacun est né avec son sexe biologique ».

L’association explique que le réassignement sexuel, entraîne un risque pour la santé physique et mentale. Bloquer la croissance hormonale au moment de l’adolescence entraîne nolens volens des hypertensions, des embolies, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers. Ceci même si les intéressés après la puberté s’assument totalement.

Le Pr Paul McHugh qui dirige le service du Johns Hopkins Hospital, mondialement connu ainsi que l’enseignement de l’université correspondante, connaît très bien cette question par sa pratique médicale. Il a même soumis un dossier à la Cour Suprême. Il dénonce par ailleurs les associations de psychologues qui encouragent de telles pratiques.  

Bien évidemment les pro-LGBT ont sorti leurs slogans habituels : « attaque contre les enfants transgenre » ; l’association des pédiatres est un « groupe de haine », « homophobie » etc. Ils en ont profité pour attaquer le pape qui lors de son voyage en Pologne avait considéré le gender comme une « idéologie », une forme de « colonisation idéologique ». « De nos jours on apprend que les enfants à l’école ont le droit de choisir leur sexe. Pourquoi enseigne-t-on cela ? Parce que les écoles sont approvisionnées en livres par des institutions qui donnent notre argent ; elles sont soutenues par l’influence de pays. C’est terrible ! ».

Quelle responsabilité prennent ainsi les « politiques » qui permettent cela !  Ils doivent savoir que leur conscience est chargée de la mort précoce de ces enfants.

Dr Jean-Pierre Dickès

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