homme_enceinteLa nouvelle est fort intéressante pour lecteurs britanniques naïfs et crédules. Au Royaume-Uni, trois hommes demandent à être enceint(e)s et que les frais de leur grossesse soient pris charge par le National Health Service, le service national de santé qui est gratuit. Pour aguicher le chaland, le Daily Mail du 8 août (30 juillet sur mail on line) explique qu’une douzaine de transgenres masculins souhaitent procréer à l’instar du dénommé transgenre du nom de Thomas Beatie ; icelui est photographié avec son gros ventre, histoire de montrer qu’un homme enceint, c’est possible. Mais bientôt ce sera possible pour tous les hommes… Du n’importe quoi pour journalistes en mal de sensationnel.

La possibilité pour un homme de développer un enfant dans son abdomen est actuellement impossible ; ceci pour une raison fort simple. Pour porter une grossesse, il faut avoir un utérus. Un homme n’en a pas. On pourrait imaginer qu’il lui en soit greffé un. Or ce n’est pas demain la veille que cela se fera au prix d’acrobaties anatomiques : le système vasculaire n’est pas le même. De plus, à ce jour au monde, seulement deux greffes d’utérus ont réussi seulement entre deux femmes. Si est ajouté le contexte hormonal de la grossesse, le développement d’un embryon chez l’homme est impossible.

Comment donc est possible ce « miracle » ? Très simple.  Melle Beatie a fait récupérer ses ovules par ponction. Elle les a fait féconder par le voisin d’en face. Elle a donc obtenu des embryons qui ont été congelés. Mais prise d’une idée subite, elle a décidé de devenir un homme et de s’appeler désormais Thomas Beatie. Elle se fait bricoler un sexe d’homme. Ce sont des dispositifs implantables sous la peau qu’il est possible de gonfler avec une petite poire elle-même située en bas de l’abdomen. Ses ovaires ont été enlevés et elle est traitée massivement par des hormones mâles.

Elle a changé de sexe. Mais son médecin lui a conseillé de ne pas se faire enlever l’utérus au cas où elle voudrait elle-même porter un enfant. Elle pourra alors récupérer ses embryons et essayer de les implanter si elle a un désir de grossesse. Elle sera ensuite bombardée d’hormones féminines permettant le développement de l’enfant. Espérons que celui-ci soit normal après toutes ces manipulations. 

En pratique il s’agit donc bien d’une femme qui s’est fait transformer en homme en gardant son utérus. Ce transgenre reste génétiquement une femme même s’il s’estime être un homme ayant porté un enfant.

Il y a parait-il en Grande Bretagne 12 transgenres qui ont congelé ainsi leurs embryons au cas où…Bravo pour les médecins qui ont accepté de se prêter à ce petit jeu effroyable pour la modique somme de 34.000 £ (équivalent approximatifs en euros) sans compter bien sûr les dépenses de surveillance de la grossesse et de l’accouchement ! Ils devraient être radiés. Le Service National de Santé ne veut pas prendre en charge cette somme à ce jour.

Cette affaire rappelle le cas récent d’un transgenre australien qui a demandé à la sécurité sociale, l’équivalent des 40.000 euros qu’il avait payé pour se faire épiler et ressembler à une femme. Cette demande a été rejetée.

Jean-Pierre Dickès

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

5 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !