Difficile de prendre parti pour ou contre Donald Trump, le personnage est trouble et s’entoure, discrètement, de personnes, ou de banques, qui font douter de son patriotisme désintéressé. Pourtant, ses ennemis de l’establishment américain, FBI, universitaires de gauche, mondialistes de tout poil, nous le rendent sympathique. Dernier scandale : il s’est fait écouter. Bien sûr, qu’il s’est fait écouter…

Le New-York Times rapporte que le directeur du FBI, James Comey, a demandé au ministère de la Justice de rejeter publiquement l’affirmation du président Donald Trump selon laquelle Barack Obama, en tant que président, aurait ordonné l’écoute des téléphones de Trump pendant la campagne présidentielle. M.Comey veut que la réclamation soit rejetée publiquement parce qu’elle implique que le FBI a enfreint la loi. On ne touche pas au FBI, état dans l’état. On comprend clairement que le FBI n’est certainement pas aux ordres du président élu par les Américains.
Trump a révélé ce scandale d’écoutes illégales de son téléphone dans une série de tweets samedi, comme à son habitude, mais n’a pu citer aucune preuve. 
L’ancien directeur du renseignement américain, James Clapper, qui, lui, a servi l’ancien président de l’Establishment Barack Obama a nié que les conversations de Trump aient été exploitées lors de la campagne électorale de l’année dernière.

Obama, c’est entendu, dément avoir ordonné officiellement ces écoutes.
C’est techniquement vrai. Pour ce genre de missions, on évite les lettres datées et signées. L’ancien procureur général Michael Mukasey a dit que M. Trump avait probablement fait l’objet d’une surveillance, mais qu’elle aurait été dirigée par le ministère américain de la Justice et non par M. Obama. « Je pense que M. Obama a raison, en ce sens qu’il y avait une surveillance et que cela a été mené à la demande du procureur général du ministère de la Justice », a déclaré M. Mukasey à la chaîne ABC. 

Tout cela est de l’argutie, il y a eu écoute. C’est un bon vieux travail de barbouzes. Il n’y a pas besoin d’envoyer une lettre datée et signée pour ce genre de travail…

L’argument de M. Obama vaut, pour l’histoire, son pesant d’or : « Aucun fonctionnaire de la Maison Blanche n’a jamais ordonné la surveillance de n’importe quel citoyen américain. » 

C’est bien connu, les Américains ne surveillent, ni n’écoutent, personne…

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

10 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !