36 mois de prison dont 6 fermes,  ainsi qu’une somme de 6.500 à régler à la petite victime et à son père, c’est la peine requise contre une mère de famille originaire de la région d’Issoudun (Indre) et un homme originaire de Cholet (Maine-et-Loire).

Totalement imprégnée des valeurs de l’école républicaine, cette femme tenait à prendre en main l’éducation sexuelle de sa fille de 12 ans. Elle organisa donc une soirée libertine pour y recruter l’homme chargé de cette besogne, le « vainqueur » ayant le « privilège » de profiter de la gamine pour toutes les vacances scolaires et « d’étudier » avec elle le programme de SVT de 4e.

Notons également que la mère de famille et le « vainqueur » étaient totalement en phase avec la société du 21e siècle, vivant dans le monde virtuel des réseaux sociaux et des jeux vidéos. De parfaits citoyens, qui eux ne contestent pas les valeurs de la République. Une mère qui ne fait qu’appliquer au fond le programme de l’enseignement de l’école laïque sous forme de « travaux pratique ». Comme elle n’était pas contre l’avortement et qu’elle n’avait aucune opposition de principe au LGBTQI (bien au contraire visiblement), ce n’est pas elle qui subit les contrôles des flics de l’ordre (im)moral républicain qui préfère se concentrer contre les familles catholiques.

Il y a quelques jours de cela, dans une école catholique hors-contrat particulièrement visée par le régime, la police de la pensée a débarqué en masse (8 sbires) à l’improviste et raflé quelques gamines de 4e et leur ont ordonné de décrire l’acte sexuel. Cela est à mettre en lien avec un renforcement de la répression qui va amener à la fermeture prochaine de tout établissement scolaire refusant de faire l’apologie de l’avortement ou de la luxure.

La multiplication d’ouverture d’écoles hors-contrat par la Fraternité Saint-Pierre – ou du moins ses associations satellites – a alarmé le régime qui va réprimer férocement l’enseignement libre. Les ralliés auront toujours recours aux écoles diocésaines,  les sans-papiers de l’Eglise, eux, n’auront aucun recours. La répression qui vient va frapper tout le monde, sans distinction. Les vrais catholiques seront liquidés, qu’ils soient ralliés ou non, avec ou sans tampon, una cum ou non una cum, papistes ou sédévacantistes, on sera tous dans la même casserole et mitonnés aux mêmes petits oignons.

La chanteuse auvergnate Annie Chancel, plus connue sous le nom de scène de Sheila, à qui j’adresse au passage toutes mes condoléances pour la mort tragique de son fils Ludovic, avait interprétée en 1967 une chanson appelée « la Famille ».  Deux couplets de cette chanson (que je colle l’un à l’autre pour des raisons pratiques) pourrait tout à fait s’appliquer à notre petit monde catholique au sens large, c’est-à-dire ayant le « minimum syndical » (latin et soutane), à l’heure des périls grandissants :

« On discute pendant des heures entières
On se fâche je me demande pourquoi
Puisque chaque année de toute manière
On s’retrouve toujours au même endroit
 » (…)

« Quand on est réunis tous ensemble
Des beaux-frères jusqu’aux petits cousins
Y a les murs de la maison qui tremblent
J’vous assure qu’on nous entend de loin
Mais si un étranger veut s’en mêler
Pour savoir qui a raison ou tort
Il nous voit bientôt réconciliés
Et tous unis pour le flanquer dehors
 ».

Si personne n’a jamais réussi à soumettre l’Afghanistan,  c’est parce que, entre deux guerres civiles, ces derniers savent faire front commun contre l’envahisseur…  A bon entendeur, salut !

Hristo XIEP

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