Longtemps, on nous avait prédit une surpopulation mondiale qui justifiait toutes les élucubrations malthusiennes. Mais en Europe, en Amérique du Nord, au Japon et même dans l’ensemble des pays d’Asie orientale, le taux de fécondité ne cesse de baisser de façon plus qu’alarmante.

En 1979, le taux de fécondité moyenne était de 6 enfants par foyer à l’échelle mondiale. Selon l’ONU à la pointe dans les campagnes de « régulation » des populations, ce taux mondial est aujourd’hui réduit à 2,36 enfants par femme. Un taux de fécondité qui passe en dessous de 2,1 en Europe et en Amérique du Nord. Or, ce taux de 2,1 est le taux de remplacement nécessaire pour maintenir la population au même niveau.

Le constat est impressionnant : « Aujourd’hui, 3 % seulement de la population de la planète vit dans un pays dont la fécondité ne baisse pas », explique Jonathan V. Last, journaliste au Wall Street Journal et auteur d’un livre intitulé A quoi s’attendre quand personne n’attend d’enfant : la catastrophe démographique américaine qui vient.

Pour l’ONU et autres organisations mondialistes, la solution est simple : toujours plus de contraception et d’avortement et toujours plus d’immigration pour compenser. Un schéma hallucinant et suicidaire.

Qui plus est, on observe que si l’immigration avait réjoui momentanément les démographes américains plus soucieux de chiffres que d’identité, ces femmes issues de l’immigration en arrivent rapidement à réduire à leur tour leur fécondité en mimant les habitudes des femmes locales.

L’effondrement démographique se manifeste particulièrement au Japon. Illustration : en 2006, les huit derniers habitants d’Ogama ont vendu leur village à une entreprise afin de le transformer en décharge. Au pays du soleil levant, on parle désormais de « parasaito shinguru », les « célibataires parasites », femmes diplômées et actives qui habitent chez leurs parents pour dépenser le plus d’argent possible en vêtements et accessoires de mode. Pour « compenser » l’absence d’enfants, la dernière mode japonaise consiste à habiller son petit chien en nourrisson et à le promener en poussette ! Et il faut aussi souligner cet important marché des enfants-robots dont les traits et les attitudes sont troublants.

Partout, les femmes choisissent de faire moins de bébés. Les économistes désignent ce phénomène sous le vocable de « préférence révélée ». Cette politique de l’enfant unique que l’Etat chinois a imposé à ses citoyens, est appliquée volontairement par les populations d’Europe et d’Amérique du Nord…

Margaret Sanger, pionnière du planning familial qui maudissait la « fécondité insensée » des classes populaires, pourrait célébrer aujourd’hui son absurde victoire : sur presque tous les continents et dans tous les milieux sociaux, la femme « moderne » se refuse à donner la vie, précipitant la société vers le déclin.

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